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France – Chili – 05/11/2014 – energiesdelamer.eu – Comme energiesdelamer.eu l’avait publié, un communiqué commun DCNS et EGP (Enel Green Power) a annoncé que les deux groupes avaient été sélectionnés par la CORFO (Corporación de Fomento de la Producción), l’organisme de développement économique du gouvernement chilien, pour mettre en place un Centre d’Excellence International de recherche et développement sur les énergies marines au Chili. L’offre avait été remise en avril dernier. Ils étaient en concurrence avec des propositions européenne et australienne.

 

EGP et DCNS apporteront leurs atouts respectifs à MERIC (Marine Energy Research and Innovation) qui sera dédié à la recherche et au développement sur des sources clés d’énergies marines renouvelables telles que l’hydrolien et l’énergie des vagues.

 

EGP compte parmi les leaders mondiaux dans le secteur des énergies renouvelables. Le groupe apportera sa vision d’utilisateur final, notamment sur l’installation, le fonctionnement et la maintenance des centrales électriques, facteurs clés pour garantir sécurité, durabilité et rentabilité aux projets à venir.

 

Le projet bénéficie de nombreux soutiens : l’organisme de développement chilien Fundación Chile, la fondation INRIA Chile (R&D), des institutions de recherche de grandes Universités (Pontificia Universidad Católica de Chile et Universidad Austral de Chile), ainsi que des filiales du Groupe Enel (Chilectra et Endesa Chile leader dans le domaine de l’énergie). Les deux groupes, ont également avec eux le groupe naval civil et militaire Asmar pour localiser le contenu industriel.

 

Le financement de MERIC en numéraire et en nature est d’environ de $20 millions, dont 65% provenant de la CORFO.

Thierry Kalanquin, Directeur de la division Énergies & Infrastructure Marines de DCNS, et côté Francesco Venturini, PDG d’Enel Green Power ont déclaré: « Le pays possède un potentiel immense pour devenir le laboratoire international de référence en matière d’énergies marines sur la côte Pacifique. La création de MERIC répond à cet objectif et nous avons pour ambition d’en faire un centre international d’adaptation et de qualification des technologies d’énergies marines». …. MERIC, grâce au soutien de tous ses partenaires chiliens, va révolutionner la manière dont nous produisons de l’énergie à partir des océans, au Chili comme à l’échelle mondiale ».

 

Au cours des huit premières années, le Centre rassemblera des chercheurs pour appuyer ses travaux sur l’évaluation des ressources marines, la caractérisation de sites, le bio-fouling, la bio-corrosion, les impacts environnementaux et sociaux ainsi que l’adaptation des technologies aux conditions océaniques extrêmes. Ces experts apporteront également leur contribution pour développer des outils de test et d’adaptation des technologies EMR aux conditions naturelles particulières du pays (activité sismique, littoral accidenté, flore et faune marines riches et diversifiées). MERIC mettra en œuvre une approche intégrée et innovante de R&D dans le secteur des énergies marines, avec notamment l’installation d’un convertisseur d’énergie houlomotrice expérimental qui servira de « banc d’essai de validation » pour comparer résultats théoriques et données réelles.

 

À partir de 2019, MERIC devrait disposer d’une infrastructure consolidée et d’une expérience accrue qui lui permettront d’offrir ses services aux industriels locaux et internationaux souhaitant tester les technologies EMR dans l’environnement maritime chilien.

 

Points de repère

Le sénat chilien vient de décider d’accroître de 20 à 25% la proportion des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique d’ici à 2025, doublant ainsi son objectif initial. Le potentiel de développement de l’énergie solaire semble très prometteur.

A l’heure actuelle, seul 6% des besoins électriques, soit 1053 mégawatts (MW), sont couverts par les énergies renouvelables: 428 MW proviennent de la biomasse, 302 de l’éolien et 323 de l’hydraulique. Étonnamment, la production photovoltaïque ne fournit que 3,5 MW au réseau électrique. Il est urgent de remédier à cette situation.

 

Le potentiel maritime chilien.

Gareth Davies directeur d’Aquatera en Ecosse estime que le Chili est un pays attractif pour les investisseurs: Un rapport d’Aquatera pour le ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni affirme que l’énergie marine sera pas plus cher que la plupart des autres formes d’énergie au Chili en 2020, et qu’il est déjà – même en ces premiers jours – sur un pied d’égalité avec les personnes de prix paient pour le diesel électricité dans les régions éloignées.

 

Selon les rapports de la BID (Inter-American Development Bank), le potentiel est de 100-200 GW) de vagues et des marées. La capacité énergétique totale installée est de l’ordre de 17 GW. Dans le même temps, la banque considère que le Chili présente également un environnement et des structures réglementaires et commerciales solides pour l’établissement de nouvelles entreprises, et dispose d’un marché financier local stable et liquide.

 

Il note également que le pays bénéficie d’un cadre juridique approprié pour les start-ups et de la stabilité macro-économique, qui « pourrait être la base pour les investissements futurs dans ce domaine. »

 

Composition du Gouvernement de la République du Chili (11/03/2014) 

 

Ministre de l’Énergie, M. Máximo Pacheco

Ministre de l’environnement, M. Pablo Badenier

A télécharger : Présentation faite sur le potentiel des énergies de la mer au Chili par Karl Royce UKTI à Santiago le 20/05/2013.

http://www.all-energy.co.uk/__novadocuments/30456?v=635060519338330000


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