France – 20/12/2021 – energiesdelamer.eu. Une demande de financement de thèse de doctorat est en cours pour poursuivre sur un sujet à similaire à partir d’octobre 2022 sur l’application d’une méthode de ligne portante dans des simulations en « Vortex Method » pour l’évaluation des performances de différents modèles d’hydroliennes.

Mais déjà, vous pouvez postuler pour un stage avant le 16 janvier 2022 pour une première série d’entretiens avec éventuelle attribution, puis avant le 30 janvier 2022 si le stage n’a pas été attribué lors de la première série. Le stage sera d’une durée de 5 à 6 mois, à partir de mars ou avril 2022. La rémunération est ≈ 550 e/mois. Il se déroulera au Laboratoire Ondes et Milieux Complexes (UMR 6294 CNRS – Université du Havre) au Havre. Le niveau requis Ingénieur ou Master 2. Le profil recherché est Eétudiant(e) (M2 ou BAC+5) en dynamique des fluides, informatique scientifique et/ou mathématiques intéressé(e) par les aspects recherches.

De quoi s’agit-il ?

Application d’une méthode de ligne portante dans des simulations en « Vortex Method » pour l’évaluation des performances de différents modèles d’hydroliennes (issus du projet TIGER) dans des écoulements turbulents

Dans le cadre du projet Interreg nommé TIGER, l’Université du Havre recherche un(e) stagiaire afin d’utiliser et d’améliorer une méthode de ligne portante récemment implémentée dans un code de calcul pré-existant.

TIGER est un projet européen qui regroupe un très large consortium dont l’université Le Havre Normandie ainsi que des constructeurs d’hydroliennes tels que Sabella et Hydroquest. Le but de ce projet est d’étudier toutes les possibilités d’optimisation des coûts (LCOE) de l’hydrolien afin que cette énergie soit plus accessible. Une des perspectives pour diminuer les LCOE est de dimensionner avec plus de justesse les hydroliennes et leurs matériaux afin d’optimiser leur tenue en fatigue dans des conditions marines difficiles : courant, houle, turbulence.

Le code Dorothy, développé par le LOMC en collaboration avec l’IFREMER, sera utilisé pendant le stage. Il est codé en Fortran, parallélisé avec les librairies MPI et les calculs sont effectués sur le calculateur régional du CRIANN (www.criann.fr). Ce code est basé sur la méthode Vortex [1] et permet de simuler le fonctionnement d’une ou plusieurs hydroliennes en interaction.

 

Les contacts à l’Université du Havre/LOMC sont :

Marc-Amaury DUFOUR –Assistant de recherche – marc-amaury.dufour@univ-lehavre.fr

Camille CHOMA BEX – Post-doctorante – camille.choma-bex@univ-lehavre.fr

Grégory PINON – Professeur –  +33 (0)2 35 21 71 23 – gregory.pinon@univ-lehavre.fr

POINTS DE REPÈRE

Février 2020 – Dans le trimestriel MerVeille Energie #2, retrouvez l’interview de Camille Choma Bex, quelques mois avant qu’elle ne soutienne sa thèse. Elle a soutenu sa thèse le 9 juillet au Laboratoire Ondes et Milieux Complexes (LOMC) de l’Université du Havre : Développement de modèles numériques pour la simulation du comportement d’hydroliennes

Résumé : Dans le contexte actuel de diversification du panel d’énergies renouvelables, les hydroliennes sont sur la voie pour occuper une niche importante, et la simulation numérique est un outil essentiel pour leur étude. Le code de simulation DOROTHY, développé en collaboration entre l’IFREMER et le LOMC, utilise la méthode Vortex particulaire, qui offre un bon compromis entre réalisme physique et temps de simulation. Des développements supplémentaires sont nécessaires pour faire de ce logiciel un outil complet capable de simuler des configurations réalistes. Tout d’abord, une révision en profondeur du calcul d’efforts a été entreprise, comprenant un nouveau formalisme pour la représentation jusqu’ici simplifiée et à présent fidèlement détaillée des pales de la turbine. Cette contribution inclut la justification mathématique, l’étude, et la validation préliminaire de méthodes intégrales supplémentaires pour la prise en compte du corps de l’hydrolienne. Par ailleurs, l’importance de l’impact de la turbulence ambiante sur l’interaction de sillages et la production de puissance au sein d’une ferme d’hydroliennes ne peut être ignorée. Cet élément est introduit avec l’utilisation d’une méthode synthétique de la turbulence, adaptée pour une prise en compte Lagrangienne. Tous les éléments de cette méthode ainsi qu’une alternative prometteuse sont examinés soigneusement, aboutissant à la démonstration de ses capacités à simuler l’écoulement et prédire des effets indésirables au travers d’une configuration de ferme pilote hydrolienne de quatre machines.

Composition du jury :

Christophe CORRE, Professeur, Ecole Centrale de Lyon, Rapporteur
Eric LAMBALLAIS, Professeur, Université de Poitiers, Rapporteur
Mireille BOSSY, Directrice de Recherche, INRIA Sophia Antipolis, Examinatrice
Luminita DANAILA, Professeure, Université de Rouen, Examinatrice
Francesco SALVATORE, Chargé de Recherche, CNR-INM, Rome, Examinateur
Elie RIVOALEN, Professeur, INSA Rouen Normandie, Directeur de thèse
Grégory GERMAIN, Chercheur HDR, IFREMER, Co-directeur de thèse
Grégory PINON, Maître de conférence HDR, Université Le Havre Normandie, Co-encadrant


Ne copiez pas l’article, copiez le lien, vous protégez ainsi les droits d’auteur de notre équipe rédactionnelle.