PAPEETE – (Polynésie Française) – 20/07/2009 – 3B Conseils -Le ministre de l’Energie du gouvernement la Polynésie Française, James Salmon, a présenté à la fin du mois de juin 2009, à la commission des affaires économiques de l’Assemblée, la programmation, sur une dizaine d’années, des investissements de production électrique pour Tahiti. Selon Tahiti Presse (ICI) celle-ci a pour objectif une indépendance énergétique croissante, fixant notamment la part des énergies renouvelables à 50% de la consommation pour 2020. Une programmation ambitieuse qui se fixe quatre objectifs, sur un horizon d’une dizaine d’années jusqu’en 2020 : développer l’indépendance énergétique et sa sécurité d’approvisionnement tout en préservant l’environnement. En 2007, le taux d’indépendance énergétique de la Polynésie française était d’environ 11%, hors transport international, alors que le taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production d’électricité était de 26%, grâce notamment à la présence d’installations hydroélectriques à Tahiti. Autrement dit cela signifie que la Polynésie est actuellement dépendante à 89% de l’extérieur et que la production d’électricité à base d’énergie fossile est de 74%. Le ministre James Salmon a expliqué que la proportion de production d’électricité à partir des énergies renouvelables  » est fixée à 50% de la consommation pour 2020… voir à 100%, en 2030 « .Cela parait difficile voir irréaliste à atteindre mais avec des volontés gouvernementales conjuguées tout est possible….. Il n’est pas précisé cependant à combien se monterait la part des énergies de la mer dans ce mix énergétique renouvelable, mais il y a fort a parier qu’étant donné la nature géographique même de la Polynésie française, elle sera importante. Je rappelle à toutes fins utiles que la Polynésie française contribue pour une grande part à la place de la France comme deuxième domaine maritime mondial après les Etats Unis, avec ses 118 îles formant 5 archipels répartis sur 2,5 millions de Km2 au sud de l’Océan Pacifique. La Polynésie fut en outre un des premiers terrains d’expérimentation de l’Energies Thermique des Mers (ETM) avant que les autorités françaises n’en décident l’abandon dans les années 70. Il ne fait plus de doute aujourd’hui qu’elle pourrait, dans un futur proche, en devenir un de ses premiers terrains de commercialisation.

Article : Francis ROUSSEAU

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