Optimiser l’arrivée des navires dans les ports : une source intéressante de réduction de GES

Monde – 23/12/2024 – energiesdelamer.eu.

Le temps d’attente au port représente une inefficacité majeure et une opportunité de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour le transport maritime international.

L’UCL Energy Institute et l’UMAS** (société de conseil), ont analysé les mouvements de navires entre 2018 et 2022. L’étude publiée début décembre révèle que l’optimisation des arrivées dans les ports pour tenir compte de la congestion portuaire ou des temps d’attente pourrait réduire les émissions des voyages jusqu’à 25 % pour certains types de navires.

L’économie potentielle moyenne d’émissions pour les voyages est d’environ 10 % pour les porte-conteneurs et les vraquiers secs, de 16 % pour les transporteurs de gaz et de pétrole et de près de 25 % pour les chimiquiers. L’étude révèle que ces navires passent entre 4 et 6 % de leur temps opérationnel, soit environ 15 à 22 jours par an, à attendre au mouillage à l’extérieur des ports avant d’obtenir un poste d’amarrage.

Dr Tristan Smith, professeur d’énergie et de transport à l’UCL Energy Institute, a déclaré : « L’OMI a fixé des objectifs ambitieux de réduction des émissions de GES en 2023. Pour atteindre ces objectifs, il faut exploiter toutes les possibilités d’efficacité, notamment l’optimisation des voyages et des opérations autour des ports. Cela ne se produira que si l’indice CII reste une mesure globale couvrant toutes les émissions et incite les armateurs, les affréteurs et les acteurs portuaires à éliminer les obstacles et les défaillances du marché de longue date. »