Danemark Norvège France – 15/04/2022 – energiesdelamer.eu. Vattenfall, participe activement à de nombreuses recherches sur les impacts environnementaux des énergies renouvelables en mer. Dans ce cadre Vattenfall a ouvert une bourse industrielle #phd sur l’intégration de la #biodiversité marine dans l’évaluation du cycle de vie (#LCA) des scénarios de démantèlement des parcs éoliens offshore.
Il s’agit d’une collaboration entre des chercheurs de DTU – Université technique du Danemark, DTU Aqua et de l’Université norvégienne des sciences et de la technologie (NTNU) et un expert industriel de Vattenfall. Le projet est conseillé par l’Agence danoise de l’énergie et est partiellement soutenu par le Fonds d’innovation du Danemark.
C’est Matthieu Povidis-Delefosse expert Bioscience qui a lancé le projet, signale Vattenfall France à energiesdelamer.eu. Il travaille en tant qu’expert en biosciences chez Vattenfall Offshore Wind. Il se concentre sur l’évaluation et le suivi des impacts sur la biodiversité marine des projets et opérations éoliens offshore. Il est également intéressé à soutenir des projets de recherche et développement de méthode scientifique efficace et robuste pour le suivi de la biodiversité.
Sa formation : écologie marine à l’ University of Southern Denmark
Une de ses dernières publications scientifiques est avec 5 autres co-auteurs Karin TUBBERT Clausen Echolocation activity of harbour porpoises, Phocoena phocoena, shows seasonal artificial reef attraction despite elevated noise levels close to oil and gas platforms – Article in Ecological Solutions and Evidence · March 2021 DOI: 10.1002/2688-8319.12055 Karin TUBBERT Clausen, Jonas Teilman , Jeppe Dalgaard Balle, Floris M van Beest de Aarhus University, Danuta Maria Wisniewska – CNRS Centre d’Etudes Biologiques de Chizé
POINTS DE REPÈRE
L’activité d’écholocation des marsouins communs, Phocoena phocoena , montre une attraction saisonnière des récifs artificiels malgré des niveaux de bruit élevés à proximité des plates-formes pétrolières et gazières Depuis le début de la production de pétrole et de gaz (O&G) en mer du Nord il y a plus de 40 ans, plus de 1450 structures ont été installées dans la région ( https://www.ospar.org/work-areas/oic/installations ; Figure 1 ). Étant donné que bon nombre de ces structures pétrolières et gazières offshore arrivent en fin de vie opérationnelle dans la mer du Nord, les rôles écologiques de ces structures dans l’environnement marin régional doivent encore être compris pour être intégrés dans l’évaluation des avantages environnementaux nets des diverses stratégies de démantèlement. (Birchenough & Degraer, 2020 ; Fortune & Paterson, 2020 ; Fowler et al., 2020). Les structures offshore agissent comme des récifs artificiels en fournissant des habitats protégés locaux pour les prédateurs et leurs proies et ont conduit à la mise en œuvre du concept rig-to-reef qui consiste à laisser certaines parties de la structure O&G (c’est-à-dire les jambes de la plate-forme) en place au-delà de son fonctionnement opérationnel durée de vie (Birchenough & Degraer, 2020 ; Macreadie et al., 2012 ). Cette pratique a été assez populaire aux États-Unis et en particulier dans le golfe du Mexique, où plusieurs centaines de plates-formes pétrolières et gazières se sont retrouvées en permanence avec des avantages environnementaux nets et des avantages sociétaux supplémentaires pour la pêche et la plongée récréative (Birchenough & Degraer, 2020 ).
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