France – 11/04/2025 – energiesdelamer.eu.

Le « Plan eau », annoncé par le Gouvernement en mars 2023, prévoit la réutilisation des eaux usées (REUT) traitées à hauteur de 10 % d’ici 2030.  En 2024, de 1 % de ces eaux sont réutilisées. L’objectif est ambitieux mais nécessaire compte tenu de la raréfaction de la ressource en eau prévisible du fait du changement climatique.

Vingt et une nouvelles collectivités ont intégré le programme d’accélération de la Réutilisation des eaux usées traitées (REUT) littoral, lancé par le Cerema et l’ANEL en 2023, avec le soutien des Agences de l’Eau, de l’Office Français de la Biodiversité et de la Banque des Territoires.

Elles seront à nouveau accompagnées par le Cerema pour monter des projets d’études d’opportunité ou de faisabilité en vue de bénéficier d’une aide financière jusqu’à 80%. Cet appel à projet est une des actions phares du Plan Eau lancé en 2023 par le Président de la République, mentionnait Sébastien Dupray, Directeur Risques, eaux et maritime du CEREMA dans MerVeille Energie #13.

 

Ce programme répond à la mesure 18 du Plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau, dit «Plan Eau», initié par le Président de la République le 3 avril 2023.

Un programme d’accompagnement spécifique aux communes littorales pour construire leurs stratégies de REUT.

Accélérer la mise en œuvre de projets de REUT sur les territoires littoraux en Hexagone et dans les Outre-mer et tirer les enseignements des projets réalisés, avec 3 objectifs :

  • Favoriser une mise en œuvre pertinente de la REUT sur les territoires du littoral ;
  • Accompagner les collectivités dans la réalisation d’études pour le déploiement de la REUT ;
  • Capitaliser sur les retours d’expérience pour développer des outils pratiques à destination des collectivités et engager une dynamique de la REUT.

 

Le programme d’accélération de la REUT en littoral accompagne les collectivités dans la réalisation d’études d’opportunité et de faisabilité sur leur territoire.

Les collectivités bénéficient :

  • d’un appui technique du Cerema qui leur met à disposition des outils pratiques (cahier des charges type, guides…), ainsi qu’un appui technique personnalisé pour le montage des études et le suivi des études ;
  • d’un accompagnement du Cerema au montage des dossiers de subventions, permettant de faire financer jusqu’à 80 % ces études par les Agences de l’Eau, la Banque des Territoire et l’Office Français de la Biodiversité ;
  • d’une dynamique territoriale et nationale autour de la REUT en littoral, animée par le Cerema et l’ANEL.

De nouveaux territoires se mobilisent

Vingt nouveaux territoires ont rejoint le programme et bénéficieront d’un accompagnement du Cerema et de la dynamique initiée. Les collectivités pourront à ce titre être guidées pour monter leur projet et obtenir le financement de leurs études.

Dorénavant se sont 33 collectivités qui couvrent l’ensemble des façades littorales

24 sont situées en Hexagone et 9 en Outre-mer. Elles sont diverses : 5 communes, 19 intercommunalités, 2 départements, 7 syndicats mixtes d’eau et d’assainissement.

288 stations d’épuration sont concernées par l’ensemble des périmètres des études d’opportunité et faisabilité.

 

Liste des 33 collectivités qui ont intégré le Programme REUT Littoral

En 2025 :

Le syndicat mixte Somme Ameva – Conseil départemental de la Somme, Le syndicat Mixte de l’Agglomération Grandvillaise (SMAAG) avec le Syndicat de Mutualisation de l’eau Potable du Granvillais et de l’Avranchin (SMPGA), La Communauté d’Agglomération de Dinan, La Communauté d’Agglomération de Saint-Brieuc Armor, Auray Quiberon Terre Atlantique, La Communauté d’Agglomération de la Région Nazairienne et de l’Estuaire (CARENE), Le Département de Vendée en partenariat avec les CC de Noirmoutier, Ile d’Yeu, CC Océan Marais de Monts, Beauvoir-sur-Mer, Bouin, Les Sables d’Olonne Agglomération, CC Vendée Grand Littoral, Grues, La Tranche sur Mer, L’Aiguillon-la-Presqu’île, CA Pays de Saint Gilles Croix de Vie, La Communauté d’Agglomération de La Rochelle, La Communauté de communes de Mimizan, La Communauté de communes des Grands Lacs, La Communauté d’Agglomération Le Grand Narbonne, Perpignan Méditerranée Métropole (en consolidation), La collectivité de Calvi, La collectivité de Ghisonaccia, La collectivité de Ventiseri, La Communauté de communes de Marie-Galante, Le Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement en Guadeloupe (SMGEAG), La régie des Eaux de Martinique ODYSSI, La Communauté Intercommunale des villes solidaires de La Réunion (CIVIS), La Communauté d’Agglomération du Centre Littoral de Guyane (CACL)

En 2024 :

Les Communautés de communes Bassin Marennes et Rochefort Océan, Ile Oléron, Ile de Ré avec le porteur de projet Eau 17, La Communauté de communes de Belle-Ile-en-Mer avec le porteur de projet Eau du Morbihan, La Communauté d’Agglomération Pays de l’Or, La Communauté d’Agglomération du Sud de La Réunion, La Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud Martinique, Le Golfe du Morbihan Vannes agglomération, La Communauté d’Agglomération Cap Atlantique La Baule-Guérande Agglo, Brest Métropole* et la Communauté d’agglomération du Pays de Landerneau-Daoulas avec le porteur de projet Eau du Ponant, La Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, La Commune de Serra di Ferro, La Collectivité de Saint-Martin, La Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud Martinique, Les Collectivités de Mayotte avec le porteur de projet le Syndicat Les Eaux de Mayotte.

 

 

MerVeille Energie #14 -La Gestion de L’eau, un autre défi pour les ports

Reportage sur les ports de Dunkerque, Brest, Sète… également engagés dans cette dynamique…. p 14 et 15

Deux arrêtés et un décret parus en juillet ouvrent la voie à une meilleure réutilisation de l’eau dans les ports. Le 8, le gouvernement autorisait ainsi l’utilisation des eaux réutilisées à l’industrie alimentaire. Le 12, deux textes autorisaient l’utilisation d’eau « impropre à la consommation humaine », pour les usages domestiques, comme le nettoyage des bateaux. « Cela veut dire qu’il n’y a plus besoin de dérogation pour réutiliser de l’eau à partir du moment où ce n’est pas pour la consommation », avait déclaré dans son interview Romain Salza, docteur en microbiologie et président de l’entreprise Acqua.ecologie, à Baptiste Cessieux de MerVeille. Energie/energiesdelamer.eu.

 

L’idée générale de ces 3 textes législatifs : ajouter un cycle dans le cycle de l’eau. Pour l’instant, l’eau servant à nettoyer un bateau suit le même chemin que l’eau du robinet. Elle est prélevée dans une nappe, puis distribuée sur le lieu de nettoyage par le circuit d’eau potable, et enfin remise à la mer. Désormais, il est possible d’utiliser les eaux déjà consommées par d’autres acteurs après leur traitement par une station d’épuration.

 

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