Canada Etats-Unis – 28/03/2025 – energiesdelamer.eu. Partie 2
The Metals Company (TMC), l’entreprise canadienne pionnière, prévoit de demander aux Etats-Unis une autorisation d’exploitation commerciale de minerais en haute mer.
L’annonce est dénoncée par Greenpeace, Deep Sea Conservation Coalition (DSCC) … comme une tentative « pathétique » de contourner des discussions multilatérales en cours. Lors de l’UNOC, ce devrait être l’un des sujets de discussion, alors que la session de négociations en cours sur le code minier, qui s’achève ce vendredi à Kingston, en Jamaïque, n’a pas permis de percée.
TMC prend un grand risuqe au niveau de sa réputation déclare Matthew Gianni, cofondateur de DSCC
Après avoir tenté pendant des années de faire pression sur la communauté internationale pour qu’elle autorise l’exploitation minière en eaux profondes, The Metals Company (TMC) a pris l’initiative d’annoncer son intention d’exploiter les fonds marins internationaux dans le cadre de la loi américaine sur les ressources minérales en eaux profondes (Deep Sea Hard Mineral Resources Act).
(Ndrl Rappelons que les Etats-Unis n’ont ni signé ni ratifié la convention de Montego Bay sur le droit de la mer).
Cette annonce est intervenue quelques instants avant l’appel aux investisseurs prévu par l’entreprise et la veille du jour où sa demande d’exploitation minière commerciale devait être discutée à l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM). The Metals Company savait qu’elle aurait des difficultés à obtenir le feu vert et tente ainsi de limiter les impacts sur son business.
« Il s’agit là d’un nouveau stratagème pathétique employé par The Metals Company et d’une insulte au multilatéralisme.
Cette situation montre que l’instauration d’un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes est nécessaire de toute urgence, et que les projets de Gerard Barron, PDG de la société, n’ont jamais eu pour but d’apporter des solutions à la catastrophe climatique.
Comme Greenpeace l’a dit à l’ouverture de la nouvelle session de l’AIFM, The Metals Company est désespérée et compte désormais s’asseoir sur le droit international en annonçant son intention d’exploiter les fonds marins dans les eaux internationales en passant par le droit des Etats-Unis [2] [3], a déclaré Louisa Casson, responsable de la campagne Océans chez Greenpeace International. Les États, la société civile, les scientifiques, les entreprises et les communautés autochtones ont résisté à ses coups de butoir. Cette annonce irréfléchie est une gifle à la coopération internationale. »
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