France – 13/02/2025 – energiesdelamer.eu.

Agnès Pannier-Runacher : « Plan national d’adaptation au changement climatique, entre désormais dans sa phase de finalisation. » 

Il devra également pris en compte dans les différentes propositions de l’Etat pour la programmation pluri-annuelle et comment seront financés les travaux des communes soumises à l’érosion côtière notamment.

La Commission mixte paritaire n’a pas retenue l’amendement proposé par Sophie Panonacle, Députée du Bassin d’Arcachon, Présidente du bureau du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) et du Comité national du trait de côte, dans le projet de Loi de Finances 2025 voté le 6 février. Celui-ci proposait la création du Fonds Érosion Côtière qui avait été acté par les deux assemblées, afin de financer les stratégies locales de gestion intégrée du trait de côte.

En effet, comme le mentionne la mesure 4 du Plan national d’adaptation au changement climatique, les répondants suggèrent de créer un fonds national d’adaptation des territoires littoraux dédié au recul du trait de côte, de pérenniser le financement des projets partenariaux d’aménagement littoraux (PPAL), de mettre en place une aide au rachat des biens menacés, d’augmenter la capacité d’intervention sur les ouvrages et les protections douces pour donner le temps aux collectivités de s’adapter et d’accompagner les ménages exposés les plus fragiles économiquement.

Sophie Panonacle devrait rester vigilante et continuer à porter la parole des élus des littoraux, des techniciens et des scientifiques engagés dans des projets de protection et de recomposition spatiale des territoires impactés par l’érosion côtière. Une prochaine réunion de la CNML suivie par celle du CNTC devrait recevoir Agnès Pannier-Runacher. La ministre pourrait être amenée à faire des propositions pour que les communes des littoraux soient soutenues dans leurs démarches… C’est aussi dans cet esprit que l’ANEL (association nationale des communes des littoraux) notamment, attend que les pouvoirs publics soutiennent des démarches lourdes et difficiles à mettre en action. (Ndrl : voir la tribune de Bernard Kalaora du 11 février 2025 « Changer la donne : Comment les choix par défaut peuvent sauver nos côtes »)

En ce qui concerne la mesure 1 sur le fonds Barnier, des propositions ont été faites pour à la fois augmenter son montant en l’alignant avec la hausse de la prime additionnelle catastrophes naturelles, étendre ses missions au-delà de la prévention et des risques naturels majeurs (par exemple en l’élargissant à la problématique du retrait-gonflement des argiles) et relever le seuil d’éligibilité du nombre de salariés pour les entreprises susceptibles d’en bénéficier. Est également proposée la mise en place d’un « éco PTZ » pour les particuliers afin de financer des travaux de prévention coûteux…. L’existence d’un régime catastrophes naturelles français, qui garantit une solidarité entre les territoires et les citoyens et doit être préservé, est saluée. La nécessité d’assurer la soutenabilité financière du régime sur le long terme est soulevée dans plusieurs contributions. La création d’un observatoire de l’assurance des catastrophes naturelles (mesure 2) est globalement saluée. Afin de maintenir une couverture assurantielle sur l’ensemble du territoire, les répondants favorisent un système incitatif pour les assureurs. Des actions sont proposées pour améliorer l’assurabilité des collectivités territoriales, notamment le renforcement de la culture du risque et de la prévention des élus locaux ainsi que le renforcement des informations données aux assureurs sur le patrimoine et les mesures de prévention et de protection mises en place dans les communes. Tous les acteurs soulignent l’importance du développement de la prévention comme solution à privilégier sur le moyen et long terme afin de réduire significativement l’exposition des territoires, de garantir leur assurabilité et de limiter la hausse des primes d’assurance pour les assurés.

 

Face à l’accélération du changement climatique, il n’y a plus un instant à perdre.

Présenté le 25 octobre 2024, le projet Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) a fait l’objet d’une consultation du public jusqu’au 27 décembre 2024. Il devrait être présenté avant la fin mars 2025.

Cette consultation, qui s’appuie sur une plateforme participative, avait pour objectif à informer le public sur les enjeux de l’adaptation au changement climatique et recueillir les attentes des Français pour enrichir les travaux d’élaboration du PNACC.

Le public était invité à répondre à vingt questions portant sur les cinq axes du PNACC avec un espace d’expression libre pour chaque question. Les acteurs institutionnels et les entreprises avaient la possibilité de donner leur avis sur les cinq axes du PNACC en déposant des cahiers d’acteurs en ligne.

Durant les deux mois de consultation, 5 965 réponses au questionnaire et 175 cahiers d’acteurs ont été déposés sur la plateforme. Provenant d’une grande variété d’organismes, associations, collectifs de citoyens, collectivités territoriales, partis politiques, fédérations d’entreprises et syndicats, les contributions reçues démontrent un intérêt général pour les enjeux d’adaptation au climat futur.

La majorité des contributions saluent le projet de troisième plan national d’adaptation au changement climatique et les actions qu’il propose, et de nombreuses contributions nous enjoignent à aller plus loin et à renforcer encore nos actions d’adaptation.

Pour cela, plusieurs répondants soulignent l’importance d’intégrer la trajectoire de réchauffement de référence dans l’ordre juridique français. Il est également demandé de renforcer les actions de protection des citoyens, en particulier les plus vulnérables, ainsi que la protection de la nature, à la fois victime du changement climatique et source de solutions d’adaptation. Le risque de mal-adaptation est également souligné: nous devons collectivement veiller à ce que nos efforts d’adaptation ne se révèlent pas contre-productifs mais contribuent, autant que possible, à la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et à la protection de l’environnement.

S’agissant du monde économique, nombre de contributions soulignent le besoin d’accompagnement afin que chaque entreprise puisse connaître les risques climat.

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