Europe – 06/01/2025 – energiesdelamer.eu.
La Pologne a succédé à la Hongrie à la tête de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne le 1er janvier 2025, pour une durée de six mois. Elle sera suivi par le Danemark à partir du 1er juillet 2025.
Ce mandat intervient alors que la guerre en Ukraine et la menace russe perdurent, et le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, pour un deuxième mandat de 4 ans qui sera effectif le 20 janvier. Donald Trump devient le 47è Président des Etats-Unis.
Le président polonais, Andrzej Duda, avait rencontré en avril 2024 Donald Trump.
Varsovie vient de déclarer qu’elle serait prête à soutenir la récente suggestion de Donald Trump d’augmenter les dépenses de défense des États membres de l’OTAN à 5 % du PIB, soit plus que ce que chacun d’entre eux dépense actuellement — y compris les États-Unis. Pologne vise en effet à consacrer 4,7 % de son PIB à la défense en 2025, contre 4,12 % en 2024.
Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Pologne a doublé ses dépenses en matière de défense. Le pays a commandé des milliards de dollars d’armes, principalement de fabrication américaine et sud-coréenne.
Ces dernières années, Varsovie a acheté plusieurs centaines de chars Abrams, 32 chasseurs F-35A, 96 hélicoptères Apache et des lance-roquettes HIMARS à Washington.
La présidence polonaise met l’accent sur le renforcement de sept dimensions de la sécurité européenne:
- la défense et la sécurité
- la protection des personnes et des frontières
- la résistance à l’ingérence étrangère et à la désinformation
- la sécurité et la liberté d’entreprise
- la transition énergétique
- une agriculture compétitive et résiliente
- la sécurité sanitaire
Donald Tusk après avoir quitté le poste de Premier ministre de la Pologne l’est redevenu le 13 décembre 2023 après avoir prêté serment devant le président Andrzej Duda. Il a été président du Conseil européen du 1er décembre 2014 au 30 novembre 2019. Il avait succédé à Herman Van Rompuy, premier titulaire du poste et précédé Charles Michel. Avant lui, Jerzy Buzek ancien premier ministre – également membre de la plateforme civique – était le seul Polonais à avoir présidé une institution européenne, le Parlement européen de 2009 à 2012.
Mais à l’époque, rares sont encore les représentants des pays d’Europe centrale et orientale aux postes clés de l’Union européenne. En 2017, Donald Tusk est même réélu pour un second mandat de deux ans et demi, avant de laisser sa place au Belge Charles Michel.
Le président du Conseil européen est depuis le 1er décembre 2024 est l’ancien Premier ministre portugais, António Costa.
Focus sur l’énergie européenne et une analyse de Louise Souverbie, Chercheuse à l’IRIS, la politique de défense.
L’énergie européenne et la Pologne (Gaz et interconnexion électrique)
Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania)
« Gaz d’aujourd’hui « avait publié un article avec l’AFP sur interconnexion gazière entre la Pologne et la Lituanie (GIPL) officiellement mise en service le 5 mai 2022.
« Dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, ce projet, qui fait partie du plan d’interconnexion, vise à désenclaver les marchés énergétiques baltes. Elle est une brique de plus dans « l’indépendance énergétique de la région » avait souligné la Commission européenne. Le nouveau gazoduc permettra d’améliorer la sécurité énergétique en connectant les pays baltes ainsi que la Finlande au marché polonais .
Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania), long de 508 km, dont 165 km en Lituanie et 343 km en Pologne, pourra transporter à terme dans les deux directions environ 2 milliards mètres cubes de gaz et, grâce aux réseaux gaziers existants, relier aussi la Lettonie, l’Estonie et la Finlande. Les premiers flux par le gazoduc ont commencé le 1er mai 2022. La capacité de transport de gaz de la Lituanie vers la Pologne devrait atteindre 1,9 milliard de mètres cubes par an (bcm par an) dans les cinq prochains mois et la capacité de transport de gaz de la Pologne vers la Lituanie sera de 2 bcm par an. En tant que projet d’intérêt commun (PIC), il s’agit d’un projet clé soutenu par la politique de l’UE en matière de réseaux transeuropéens pour l’énergie (RTE-E) et il a bénéficié d’un cofinancement de 266,3 millions d’euros, sur un total de 500 millions d’euros, provenant du budget de l’UE (mécanisme de connexion à l’Europe).
« [Cette] interconnexion est une nouvelle étape pour aider cette région à s’intégrer pleinement au marché intérieur de l’énergie de l’UE, en se diversifiant par rapport au gaz russe » a déclaré la commissaire européenne à l’énergie Kadri Simson, en précisant que « d’autres éléments visant à réduire notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes suivront avec le paquet Repower UE avant la fin du mois de mai ». Selon Eurostat, en 2020 la Russie comptait pour 93 % des importations estoniennes de gaz naturel, 100 % des importations lettones et 41,8 % des importations lituaniennes. Pour la Lituanie, l’ouverture du gazoduc représente une deuxième source d’approvisionnement en gaz indépendante de Moscou, le pays disposant depuis 2014 d’un terminal de gaz naturel liquéfié. Les trois pays baltes ont annoncé début avril avoir arrêté d’importer du gaz russe, comptant à ce stade sur leurs réserves actuelles de gaz stockées sous terre. La Pologne, qui utilise jusqu’à 21 milliards de mètres cubes de gaz par an, s’est déclarée « prête à affronter même la coupure totale » du gaz russe.
Interconnexion : le réseau électrique
En février 2025, les Pays baltes doivent se détacher du réseau russe. Après la dissolution de l’Union soviétique en 1991, doivent mettre fin à leurs connexions électriques avec la Russie et le Bélarus voisins, pour se rapprocher de leurs alliés de l’Union européenne.
Avec le gaz, le réseau terrestre LitPol Link, qui porte sur la partie lituanienne de l’interconnexion asynchrone Lituanie-Pologne, et sur le renforcement connexe du réseau électrique lituanien, permet de renforcer l’indépendance de la.Lituanie.
Cette liaison LitPol comprend la construction d’une centrale de 500 MW à Alytus, dans le sud-ouest de la Lituanie, et la construction d’une ligne aérienne de 400 kV à double circuit entre Alytus et Elk, dans le nord-est de la Pologne. Le tracé de la ligne aérienne est de 163 km, dont 51 km seront construits en Lituanie, d’Alytus à la frontière polonaise. Le renforcement du réseau associé comprend la construction d’une ligne OHL 330 kV à double circuit de 53 km de long reliant Alytus à Kruonis.
Un autre aspect géopolitique : Kaliningrad
En devenant indépendants en 1991, les Pays baltes ont coupé la région côtière de Kaliningrad du territoire russe. Kaliningrad se retrouve dès lors enclavée entre la Pologne au sud et la Lituanie au nord et à l’est. La frontière entre la région de Kaliningrad et la Lituanie, qui n’était à l’époque soviétique qu’une limite administrative interne, change alors de statut et devient une frontière internationale.
Analyse de Louise Souverbie, Chercheuse à l’IRIS, spécialisée sur les questions de défense européenne et sur l’industrie de l’armement.
Quels seront les grands axes de la présidence polonaise du Conseil de l’UE ? Comment ses relations avec Bruxelles ont-elles évolué depuis la crise de 2021 ? La Pologne est-elle en mesure d’impulser un véritable leadership sur le continent ? Quelles sont les grandes orientations stratégiques envisagées sous la présidence et les priorités en matière de défense ?
La présidence polonaise est placée sous le signe de la sécurité, une thématique qui sera déclinée en sept dimensions au cours des prochains mois : extérieure, intérieure, économique, énergétique, sanitaire, alimentaire et informationnelle. Dans un environnement sécuritaire dégradé et face à la multiplication des menaces hybrides, Varsovie entend contribuer au renforcement de la résilience et de la préparation de l’Union européenne (UE) par une approche holistique de la sécurité.
En ce qui concerne la défense, les efforts porteront notamment sur la poursuite du renforcement de l’industrie de défense et de la montée en puissance des capacités militaires européennes.
La question du financement des initiatives pour atteindre ces objectifs constituera par conséquent le cœur du débat européen au cours de la présidence polonaise.
Varsovie soutient en effet une prise de responsabilité européenne en matière de défense passant par un accroissement significatif des fonds investis dans ce domaine, tant au niveau des États membres qu’à celui de l’UE. Les autorités polonaises sont ainsi favorables à un endettement européen commun pour soutenir la relance du secteur européen de la défense et le financement de projets conjoints dans le domaine de l’armement, ainsi que la construction d’infrastructures militaires ou duales. La Pologne est notamment préoccupée par la protection de la frontière orientale de l’UE et porte ainsi le projet East Shield, un bouclier d’infrastructures composé de fortifications militaires et de systèmes technologiques (radars, systèmes anti-drones, etc.). Varsovie souligne l’intérêt que présente ce projet pour l’ensemble de l’Union et souhaite donc pouvoir utiliser les instruments de l’UE pour le soutenir.
Justement, l’identification d’une série de « projets d’intérêt commun en matière de défense européenne » devrait être abordée dans le cadre des négociations sur le futur programme pour l’industrie de défense européenne (EDIP). À la tête du Conseil, la Pologne jouera un rôle clé dans les discussions sur ce texte proposé par la Commission européenne en mars 2024. La présidence hongroise n’étant pas parvenue à boucler les discussions au Conseil avant la fin de l’année pour ensuite transférer le texte au Parlement, c’est donc la Pologne qui prend le relais et aura pour tâche de faire émerger la position des États membres sur ce dossier crucial pour la défense européenne.
Alors que la Pologne avait frôlé le « Polexit » en 2021, l’arrivée au pouvoir de Donald Tusk semble avoir permis de meilleures relations entre Bruxelles et Varsovie. Comment la relation entre la Pologne et l’Union européenne a-t-elle évolué, notamment depuis la guerre en Ukraine ?
Les politiques du précédent gouvernement polonais, dirigé par Mateusz Morawiecki, et de la Diète dominée par le parti Droit et Justice (PiS) ont en effet été marquée par un fort euroscepticisme et une remise en cause de l’État de droit en Pologne.
Ce positionnement a logiquement tendu les relations entre Bruxelles et Varsovie et a notamment conduit à une suspension du versement des fonds du plan de reprise et de résilience post-Covid à la Pologne, conditionné à la mise en œuvre de réformes sur l’indépendance du pouvoir judiciaire. Néanmoins, l’attachement à l’UE – majoritaire au sein de la population polonaise – et surtout la situation de premier bénéficiaire net du budget européen de la Pologne ont toujours permis de limiter la crédibilité d’un éventuel « Polexit ».
Depuis le 24 février 2022, alors que le PiS était toujours au pouvoir, le rôle clé de la Pologne dans le soutien à l’Ukraine a contribué à faire passer au second plan les problématiques d’État de droit dans les relations entre Varsovie et Bruxelles, même si Mateusz Morawiecki ne manquait pas de dénoncer « une guerre sur deux fronts » et une stigmatisation de la Pologne. À l’automne 2023, la victoire électorale de la coalition menée par Donald Tusk – ancien président du Conseil européen – a donc marqué un basculement majeur du positionnement de Varsovie vis-à-vis de l’UE.
En outre, la Commission européenne est en passe de devenir un acteur incontournable dans le domaine de l’industrie de défense. Cette montée en puissance s’est notamment traduite par le déblocage de financements (limités pour l’instant) pour soutenir l’accroissement des capacités de production et les acquisitions communes d’armement. Les autorités polonaises ont ainsi témoigné leur intérêt pour ces initiatives qui représentent aussi une opportunité pour leur industrie de défense de monter en puissance, dans un contexte où celle-ci représente désormais un pilier de la sécurité nationale.
Ce recalibrage de la position polonaise vis-à-vis de la Commission européenne et des initiatives européennes en matière de défense s’est également manifesté à travers une initiative polono-grecque sur un « bouclier anti-aérien européen ». Les chefs de gouvernement des deux pays ont en effet envoyé conjointement une lettre à la présidente de la Commission européenne – prenant donc acte du rôle nouveau de l’exécutif européen – pour appeler au développement de cette nouvelle capacité en se basant sur les compétences de l’industrie européenne, ainsi qu’à l’émergence d’une « Union de la défense ».
Alors que les meneurs traditionnels, la France et l’Allemagne, sont très fragilisés sur le plan intérieur, dans quelle mesure la Pologne est-elle en mesure d’imposer son leadership sur l’Union européenne, notamment en matière de défense ?
Varsovie est effectivement devenue un centre de gravité géographique et politique dans le contexte de la guerre d’agression de la Russie, dont les pays du flanc oriental ont toujours craint qu’elle ne redevienne une menace. Plaque tournante du soutien à l’Ukraine et puissance militaire émergente, la Pologne a rapidement construit une crédibilité sur laquelle fonder son leadership, déjà reconnu dans la région de la Baltique et sur le flanc oriental.
En 2024, la Pologne a consacré 4,1 % de son PIB aux dépenses de défense et ce chiffre pourrait atteindre 4,7 % en 2025 – en comptabilisant un fonds extra-budgétaire mis en place en 2022 et doté de 8 à 12 milliards d’euros par an.
En 2025, les dépenses de défense polonaises pourraient ainsi s’élever en tout à 41 milliards d’euros, dont 29 milliards d’euros de budget – contre un peu moins de 13 milliards en 2021 – rattrapant ainsi peu à peu les principales puissances militaires européennes. Ces investissements visent à renforcer rapidement les capacités militaires polonaises à travers d’importants contrats d’armement avec les États-Unis, la Corée du Sud ou encore le Royaume-Uni.
Forte de cette légitimité nouvelle et du retour d’un gouvernement pro-européen au pouvoir, Varsovie entend désormais s’affirmer sur la scène européenne et renforcer son influence au sein de l’UE (et de l’OTAN). La Présidence du Conseil représente donc une opportunité pour l’affirmation de ce leadership, alors que l’UE se prépare au retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Dans ce contexte, l’atlantisme historique de la Pologne serait susceptible de représenter un atout pour les relations avec Washington, à condition que Varsovie et les autres capitales européennes ne cèdent pas à l’approche transactionnelle renforcée souhaitée par le nouveau président américain, et à la division interne de l’UE qui en découlerait.
L’énergie européenne et la Pologne (Gaz et interconnexion électrique)
Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania)
« Gaz d’aujourd’hui « avait publié un article avec l’AFP sur interconnexion gazière entre la Pologne et la Lituanie (GIPL) officiellement mise en service le 5 mai 2022.
« Dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, ce projet, qui fait partie du plan d’interconnexion, vise à désenclaver les marchés énergétiques baltes. Elle est une brique de plus dans « l’indépendance énergétique de la région » avait souligné la Commission européenne. Le nouveau gazoduc permettra d’améliorer la sécurité énergétique en connectant les pays baltes ainsi que la Finlande au marché polonais .
Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania), long de 508 km, dont 165 km en Lituanie et 343 km en Pologne, pourra transporter à terme dans les deux directions environ 2 milliards mètres cubes de gaz et, grâce aux réseaux gaziers existants, relier aussi la Lettonie, l’Estonie et la Finlande. Les premiers flux par le gazoduc ont commencé le 1er mai 2022. La capacité de transport de gaz de la Lituanie vers la Pologne devrait atteindre 1,9 milliard de mètres cubes par an (bcm par an) dans les cinq prochains mois et la capacité de transport de gaz de la Pologne vers la Lituanie sera de 2 bcm par an. En tant que projet d’intérêt commun (PIC), il s’agit d’un projet clé soutenu par la politique de l’UE en matière de réseaux transeuropéens pour l’énergie (RTE-E) et il a bénéficié d’un cofinancement de 266,3 millions d’euros, sur un total de 500 millions d’euros, provenant du budget de l’UE (mécanisme de connexion à l’Europe).
« [Cette] interconnexion est une nouvelle étape pour aider cette région à s’intégrer pleinement au marché intérieur de l’énergie de l’UE, en se diversifiant par rapport au gaz russe » a déclaré la commissaire européenne à l’énergie Kadri Simson, en précisant que « d’autres éléments visant à réduire notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes suivront avec le paquet Repower UE avant la fin du mois de mai ». Selon Eurostat, en 2020 la Russie comptait pour 93 % des importations estoniennes de gaz naturel, 100 % des importations lettones et 41,8 % des importations lituaniennes. Pour la Lituanie, l’ouverture du gazoduc représente une deuxième source d’approvisionnement en gaz indépendante de Moscou, le pays disposant depuis 2014 d’un terminal de gaz naturel liquéfié. Les trois pays baltes ont annoncé début avril avoir arrêté d’importer du gaz russe, comptant à ce stade sur leurs réserves actuelles de gaz stockées sous terre. La Pologne, qui utilise jusqu’à 21 milliards de mètres cubes de gaz par an, s’est déclarée « prête à affronter même la coupure totale » du gaz russe.
Interconnexion : le réseau électrique
En février 2025, les Pays baltes doivent se détacher du réseau russe. Après la dissolution de l’Union soviétique en 1991, doivent mettre fin à leurs connexions électriques avec la Russie et le Bélarus voisins, pour se rapprocher de leurs alliés de l’Union européenne.
Avec le gaz, le réseau terrestre LitPol Link, qui porte sur la partie lituanienne de l’interconnexion asynchrone Lituanie-Pologne, et sur le renforcement connexe du réseau électrique lituanien, permet de renforcer l’indépendance de la.Lituanie.
Cette liaison LitPol comprend la construction d’une centrale de 500 MW à Alytus, dans le sud-ouest de la Lituanie, et la construction d’une ligne aérienne de 400 kV à double circuit entre Alytus et Elk, dans le nord-est de la Pologne. Le tracé de la ligne aérienne est de 163 km, dont 51 km seront construits en Lituanie, d’Alytus à la frontière polonaise. Le renforcement du réseau associé comprend la construction d’une ligne OHL 330 kV à double circuit de 53 km de long reliant Alytus à Kruonis.
Un autre aspect géopolitique : Kaliningrad
En devenant indépendants en 1991, les Pays baltes ont coupé la région côtière de Kaliningrad du territoire russe. Kaliningrad se retrouve dès lors enclavée entre la Pologne au sud et la Lituanie au nord et à l’est. La frontière entre la région de Kaliningrad et la Lituanie, qui n’était à l’époque soviétique qu’une limite administrative interne, change alors de statut et devient une frontière internationale.
Sources :
Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania)
« Gaz d’aujoud’hui » avec l’AFP dont la rédactrice en chef est Laura Icart – membre de l’association des journalistes de l’énergie (AJDE*). « Gaz d’aujourd’hui » est le site de presse ligne édité par France Gaz.
Interconnexion : le réseau électrique
Banque européenne d’investissement : Il s’agit d’une opération essentielle pour soutenir la stratégie énergétique de la Lituanie et mettre en œuvre le plan d’interconnexion des marchés énergétiques de la Baltique.
La situation de Kaliningrad, territoire russe enclavé entre la Pologne au sud et la Lituanie au nord et à l’est.
Kaliningrad : une « île » russe au sein de l’Union européenne élargie – Revue Hérodote – 2005/3 no 118 par Franck Tétart Docteur en géopolitique et diplômé en relations internationales, enseignant dans le secondaire ainsi qu’à l’université Paris 1. Coauteur de l’émission « Le Dessous des cartes » pendant de nombreuses années, il a aussi participé au lancement en tant que rédacteur en chef des revues Moyen-Orient et Carto.
*Brigitte Bornemann est membre du bureau de l’AJDE.
POINTS DE REPÈRE
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