Canaries – 11/05/2022 – energiesdelamer.eu. L’Autonomie énergétique aux Iles Canaries. L‘hydrogène vert, produit à partir d’éoliennes en mer, s’inscrit dans le cadre du Plan National Énergies Renouvelables et Hydrogène, destiné à développer des actions stratégiques autour de l’hydrogène qui, en coordination avec d’autres initiatives, contribueront à supprimer les énergies fossiles et contribueront à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Ángel Víctor Torres, le président du gouvernement des îles Canaries, a visité les installations de la plate-forme océanique des îles Canaries (PLOCAN), où se développe un projet de production d’hydrogène à partir de l’énergie éolienne offshore, « qui placera les îles Canaries au à la pointe de la recherche sur les énergies marines renouvelables ».

Accompagné de la ministre régionale de l’Économie, de la Connaissance et de l’Emploi, Elena Máñez, et du directeur de l’Agence des îles Canaries pour la recherche, l’innovation et la société de l’information (ACIISI), Carlos Navarro, le président a visité le siège de PLOCAN avec son directeur, José Joaquín Hernández, qui a présenté le projet de « gestion et utilisation intelligentes des énergies marines renouvelables dans les systèmes insulaires ».

Le projet s’inscrit dans le cadre du Plan National Énergies Renouvelables et Hydrogène, destiné à développer des actions stratégiques autour de l’hydrogène qui, en coordination avec d’autres initiatives, contribueront à transformer le paradigme énergétique actuel et contribueront à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Dans le cadre de l’un des plans complémentaires promus par le ministère de la Science et de l’Innovation, PLOCAN recevra 6 millions d’euros, dont les îles Canaries contribueront 2,15 millions, pour développer des prototypes qui réduiront considérablement les coûts et la pollution lors de la production et du stockage de l’hydrogène, grâce à l’utilisation de l’énergie éolienne offshore.

 

Sur ce point, Ángel Víctor Torres a souligné l’importance de disposer d’installations de ce type aux îles Canaries, « qui est un véritable banc d’essai dans des conditions naturelles et nous permettra de développer le premier élément pour effectuer la transition écologique dont les îles Canaries ont besoin ». .” : connaissance”. Le président a ensuite souligné que le plan de transition énergétique des îles Canaries comprend l’engagement de parvenir à une défossilisation complète de l’énergie d’ici 2040, dix ans avant l’échéance fixée par l’État espagnol et l’Union européenne. Pour Torres, ce projet, qui sera développé avec des fonds Next Generation, « placera les îles Canaries à la pointe de la recherche sur les énergies marines renouvelables ».

La ministre régionale de l’Économie, de la Connaissance et de l’Emploi, Elena Máñez, a expliqué que ce projet s’inscrit dans les efforts de planification entrepris par le gouvernement à travers des documents tels que les stratégies d’économie circulaire et bleue, qui visent à diversifier les secteurs industriels des îles et à se concentrer leur marché du travail « afin que les jeunes aient plus d’opportunités de formation et d’emploi dans des secteurs plus durables qui laisseront un archipel moins pollué aux générations futures ».

Un projet qui, en outre, « sera fondamental pour une transformation profonde de tout le système énergétique des îles, car, lorsque l’hydrogène renouvelable sera une technologie mature, il sera utilisé pour alimenter les transports, les hôtels et toutes sortes d’installations, et nous aurons déjà des travailleurs qualifiés et des entreprises pour le développer », selon le ministre.

Ainsi, grâce à sa participation dès le départ au développement de cette technologie pionnière, un vaste horizon s’ouvre déjà aux Canaries pour la création d’emplois durables, qui se matérialisera immédiatement dans un projet concret qui activera le développement de nouvelles chaînes de valeur et la décarbonisation des îles, tout en offrant de nouvelles opportunités de diversification de l’économie.

Les représentants du gouvernement régional ont salué le rôle décisif joué par PLOCAN dans la rétention et l’attraction de talents techniques et scientifiques dans le milieu marin qui, comme l’a expliqué le président, « génère des connaissances qui ont jeté les bases d’une pléthore d’avancées technologiques et de la réalisation de projets de l’ampleur de celle que nous présentons aujourd’hui, qui nous permet d’être le fer de lance de la recherche sur l’hydrogène renouvelable ».

Le directeur de PLOCAN, José Joaquín Hernández, a expliqué ce matin comment le principal obstacle à l’obtention d’hydrogène est qu’une grande quantité d’énergie est nécessaire pour décomposer une molécule d’eau et n’en stocker qu’une partie, libérant l’oxygène dans l’atmosphère. « D’où le grand potentiel que nous avons et qui fait de nous le candidat idéal pour ce projet, c’est tous les progrès que nous avons réalisés ces dernières années dans le développement de prototypes viables d’éoliennes offshore, que nous allons maintenant intégrer dans cette recherche, pour atteindre un stockage d’hydrogène presque gratuit et, surtout, presque sans pollution ».

 

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