Australie – 07/03/2022 – energiesdelamer.eu. Le gouvernement de l’État du Victoria (capitale de la Colombie-Britannique située à l’extrémité sud de l’île de Vancouver) a dévoilé sa vision d’un avenir renouvelable et ses plans pour «être le fer de lance» de la réforme de l’énergie de gros avec son soutien pour l’installation de 13 GW d’éolien en mer.
Le Victorian Offshore Wind Policy Directions Paper (Directions Paper) indique les ambitions du gouvernement d’accélérer le développement de la première industrie éolienne offshore d’Australie, de soutenir ses objectifs de zéro net pour 2050 et de créer des emplois et de la valeur économique à Victoria.
Le plan comprend l’acquisition de projets qui généreront au moins 2 GW d’éolien offshore d’ici 2032 à la suite d’un processus concurrentiel, avec des objectifs de 4 GW de capacité éolienne offshore d’ici 2035 et de 9 GW d’ici 2040.
La course pour devenir la première centrale éolienne offshore d’Australie s’est intensifiée.
Une approche par étapes
Le document d’orientation fait suite à une activité réglementaire importante dans l’espace éolien offshore australien, avec l’adoption de la législation sur les infrastructures électriques offshore du Commonwealth en novembre de l’année dernière, et une intensification des discussions sur la manière de capitaliser sur les riches ressources éoliennes côtières du pays, à la fois dont ont été explorés dans un article du cabinet d’avocat Gilbert et Tobin sur l’industrie éolienne offshore .
13 GW d’ici 2040 : L’ancrage de la vision de Victoria pour un avenir durable construit sur l’éolien offshore repose sur 3 objectifs par étapes :
À l’appui de ces objectifs, Victoria a promis $ 40 millions dans le cadre du premier round du Fonds d’innovation énergétique pour financer des études de faisabilité et des activités de pré-construction pour trois grands projets éoliens offshore, à savoir Star of the South, Macquarie’s Great Southern Offshore Wind Farm et Flotation, Parc éolien offshore Seadragon d’Energy. Les trois projets se situent dans la « zone Gippsland » qui, avec les zones côtières au large de Portland dans l’ouest de l’État, formera la base de la « opportunité initiale de 13 GW » de Victoria.
Une stratégie de reconversion pour les travailleurs des énergies fossiles
Ces régions présentent des opportunités uniques tant du point de vue des ressources naturelles que du capital humain. Proches de l’infrastructure de réseau existante et de travailleurs expérimentés dans les industries établies du charbon et du pétrole et du gaz offshore, les zones éoliennes offshore proposées sont prêtes à faire face à la transition énergétique.
POINTS DE REPÈRE
Le projet de loi 2021 sur l’infrastructure électrique offshore (le projet de loi) au Parlement du Commonwealth a été déposé le 2 septembre 2021 par le ministre de l’énergie et de la réduction des émissions, l’honorable Angus Taylor MP. Le projet de loi vise à « débloquer une vague de nouveaux investissements » dans le secteur de l’électricité offshore en Australie et à exploiter ce qui a été décrit comme l’un des « trois grands » flux d’énergie propre destinés à conduire la transition vers les énergies renouvelables, avec les actifs solaires et éoliens terrestres.
Introduit avec le projet de loi 2021 sur les infrastructures électriques offshore (taxes réglementaires) pour faciliter et réglementer le développement des infrastructures électriques dans les eaux du Commonwealth, le projet de loi : interdit les infrastructures d’énergie renouvelable offshore et les infrastructures de transmission d’électricité offshore dans la zone offshore du Commonwealth sans licence ; prévoit que le ministre déclare des zones précises propices aux activités d’infrastructures extracôtières et accorde des licences permettant aux promoteurs d’entreprendre des activités d’infrastructures extracôtières dans des zones précises; prévoit des zones de sécurité et de protection pour protéger les infrastructures électriques offshore ; établit le bureau d’enregistrement des infrastructures offshore pour administrer le régime d’octroi de licences, y compris la tenue d’un registre des licences et la gestion du processus de demande de licence ; identifie l’Autorité nationale de gestion de la sécurité et de l’environnement des hydrocarbures extracôtiers comme l’organisme de réglementation des infrastructures extracôtières avec des fonctions de santé et de sécurité au travail, de gestion de l’environnement, d’intégrité des infrastructures et de réglementation ; prévoit des directives, des pouvoirs de conformité et d’exécution ; et prévoit la protection de la sécurité des travailleurs par une application modifiée de laLoi de 2011 sur la santé et la sécurité au travail . La Loi est passée le 2 décembre 2021 aux deux parlements ICI
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