Allemagne – jeudi 09/07/2015 – Energies de la Mer –
Siemens Wind Power a commandé deux navires spécialisés, conçus pour rationaliser les travaux de maintenance dans les parcs éoliens.
Ces navires, peuvent rester en position stationnaire dans un site éolien pendant plusieurs semaines.
Il permet aux équipes de service de mener des missions complexes sans avoir recours à des réapprovisionnements. Les dispositifs éoliens en mer semblent particulièrement prometteurs. Toutefois, la mise en place de machines éoliennes présente un réel challenge, car plus elles sont éloignées de la côté, plus il devient complexe et risqué de les rejoindre en tout temps.
Les navires de service offshore de Siemens, ambitionnent de révolutionner la maintenance des machines offshore ont fait leur premier baptême à Rostock et Hambourg en Allemagne. La technologie de pointe de ces vaisseaux réduira drastiquement les risques liés à la météo.
Un océan d’opportunités
« Ces navires ouvrent de nouvelles opportunités pour nos activités de service et de maintenance » souligne René Wigmans, à la tête de la société Maritime and Aviation Solutions, qui est responsable des services offshore chez Siemens Service Wind Power.
« Ce type de navire nous a manqué jusqu’à maintenant dans la logistique offshore », confie Ingo Bischof, le chef de projet de Siemens Offshore Service pour la ferme éolienne de ButenDiek. « La gestion d’une ferme éolienne nécessite un plan de contrôle hautement sophistiqué, et nos navires nous permettront de l’offrir. Actuellement, les fermes éoliennes en mer du nord comptent plus de 80 turbines. Nous avions calculé un accès moyen des turbines en 30 minutes par machine, mais grâce aux nouveaux navires, nous pouvons réduire les déplacements dans la ferme éolienne, nous pouvons transférer des techniciens de manière plus sécuritaire, et nous pouvons travailler dans des conditions météorologiques plus difficiles sans pour autant augmenter les risques. »
L’un des caractères particuliers de ces navires, est la passerelle, conçue par la compagnie allemande Ampelmann, qui garantit un accès aux turbines éoliennes même en cas de forte houle. Au lieu d’une plateforme statique, ce système est fait d’une passerelle hydraulique de 25 mètres de long, contrôlée informatiquement. Cela permet de garder une stabilité et gérer l’ajustement par rapport à la houle et des vagues. Ce système de passerelle est conçu pour fonctionner avec des vagues pouvant atteindre les 2,50 mètres.
Les navires sont également pourvus d’un système de moteur au diesel, leur permettant de demeurer à une position precise tout au long d’une procédure de maintenance. Le navire bénéficie d’un système créé par Siemens, le “Blue Drive System”, qui permet de se déplacer à très basse vitesse, tout en économisant le carburant.
Le premier essai du SOV (Service Operation Vessels) nommé Esvagt Froude’s sera opérationnel pour les services de maintenance du parc éolien en mer BALTIC2, depuis son port d’attache à Rostock.
Parallèlement, le Faraday qui est de mêmes dimensions que le précédent, quittera le port d’Esjberg au Danemark, pour intervenir à ButenDiek.
Il y a bien longtemps, en 1874, Siemens baptisais son premier Faraday. Ce vaisseau qui a permis l’installation de 93 000 kilomètres de câbles de raccordement sous la mer. La nouvelle génération de SOV continuera sans doute sur ces traces dans l’histoire.
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