France – Lundi 13/01/2020 – energiesdelamer.eu. Partie 1/2 – Dans l’attente des énergies marines renouvelables (EMR), et pas uniquement d’ailleurs, la sécurité électrique de la Bretagne demeure un sujet. Un sujet traité par le gestionnaire du réseau de transport RTE, mais aussi par EDF, qui « optimise » son parc en tant que responsable d’équilibre pour ses clients.
Electricité : allons-nous passer l’hiver ? Pas toujours simple d’ajuster la production d’électricité à la demande. Surtout avec la multiplication d’éléments perturbateurs, comme les sources d’énergies intermittentes, les arrêts inopinés, les mouvements sociaux. Comment faire pour maintenir à tout moment l’équilibre du réseau d’électricité ?
Pour répondre à cette question simple, aux réponses complexes, le directeur de la DOAAT (Direction optimisation amont/aval & trading d’EDF), Marc Ribière et Stéphane Feutry, délégué d’état-major « tranche en marche » de la division production nucléaire d’EDF ont échangé avec les associations de journalistes de l’énergie (AJDE) et de l’environnement (AJE) sur la production d’énergie par les centrales nucléaires, le marché européen de l’électricité …
Et pour la région Bretagne ?
C’était aussi l’un des sujets abordés ce lundi lors la rencontre chez EDF. Ainsi, a signalé Marc Ribière, RTE « oblige à la vigilance » sur cette région Bretagne, qui continue « d’importer » plus de 80% de ses besoins en électricité et dont le réseau très haute tension est, certes, en amélioration, mais toujours pas complétement bouclé, dans l’attente de la centrale au gaz de Landivisiau (400 MW), mais aussi, à terme des EMR, éolien offshore en tête (stats de RTE). C’est d’ailleurs pourquoi la centrale au charbon de Cordemais, programmée, comme les autres centrales à la houille pour fermer au plus tard en 2022, devrait être la dernière à exister sur le sol français.corde
Et le responsable d’Edf d’ajouter que si l’on « démonte » des moyens de production, il faut s’assurer que l’on aura les moyens pour continuer à bénéficier d’une sécurité d’alimentation, d’où la question de la place des énergies renouvelables (qui représentent déjà 62% de la production locale, en données 2018) et des EMR en particulier et de la manière dont elles s’intègrent dans cette sécurité d’alimentation.
Points de repère
ITV de Stéphane FEUTRY, délégué d’Etat-Major « Tranche en marche » de la division production nucléaire d’EDF.
La mission de la DOAAT est d’assurer l’équilibre entre l’offre d’électricité et la demande en énergies des clients d’EDF en France, en optimisant l’utilisation des moyens de production du parc intégré d’EDF de 5 ans au temps réel.
14/01/2020 – Partie 2/2 – Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, s’est rendu au Havre (Seine-Maritime) pour la signature du Pacte territorial de Transition écologique et industrielle du Havre Seine Métropole hier lundi 13 janvier.
En septembre 2019, Total avait annoncé la construction, l’exploitation et le maintient par Siemens de la centrale électrique à cycle combiné gaz de Landivisiau (Finistère). Le contrat avec Total est de 450 millions d’euros pour la construction. La centrale est d’une puissance installée de 446 MW. Siemens est membre du consortium Compagnie électrique de Bretagne (CEB) à 40 % du capital, constitué par Direct Energie, pour monter le projet et désormais propriété de Total depuis le rachat du distributeur d’énergie alternatif en 2018.