RTE demande que « révolution soit faite » : l’hydraulique, le solaire, l’éolien en mer, tout est bon à prendre » déclare Xavier Pechiaczyk

France – 20/09/2023 – energiesdelamer.eu.

« Pour améliorer notre sécurité d’approvisionnement, il faut plus compter sur le développement de notre outil de production que sur les interconnexions et la production des pays voisins » mentionne Thomas Veyrenc… et « l’accélération du développement des énergies renouvelables est un levier essentiel pour accroître rapidement le productible décarboné. Le plan de Roland Lescure va dans ce sens.  Le solaire représenterait en 2035 entre 35 000 à 80 000 hectares au sol » selon Xavier Piechaczyk et les hypothèses de production de l’éolien mer restent sur la trajectoire annoncée par le gouvernement entre 15 et 18 GW d’ici 2035.

Un objectif : L’ambition européenne Fit to 55

Si la France doit réduire de 55 % ses gaz à effet de serre d’ici à 2030 comparé à 1990 et non plus de 40 %, comment peut-elle y parvenir, ainsi que les autres pays européen, alors que la guerre en Ukraine modifie la donne et que les Etats souhaitent gagner en souveraineté.
La relocalisation des industries, notamment de la transition énergétique, est une option mais elle entraîne une augmentation de la demande en électricité.

Hasard des calendriers, c’est au moment où des annonces faites par la Première ministre dont le Gouvernement promet un plan concret et « très opérationnel » pour « être au rendez-vous européen » de la baisse de 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre en 2030 et de se « projeter vers la neutralité carbone en 2050 » que Xavier Pechiaczyk, le président du directoire de RTE avec Thomas Veyrenc, Directeur exécutif Stratégie, Prospective et Evaluation de RTE, se livrent à un exercice qu’ils affectionnent.

Un certain optimisme

Cela tient également aux ambitions de 15 à 18 GW d’ici 2035 et d’ici là à l’arrivée de deux nouveaux parcs éoliens en mer, après celui du Banc de Guérande à Saint-Nazaire. Le parc en mer d’EDF Renouvelables et Enbridge sera suivi d’ici la fin de l’année par le parc d’Iberdrola France à Saint-Brieuc qui a commencé à produire. Doit également être mis en production celui de Fécamp en Normandie. Afin, les éoliennes flottantes de SBM Offshore opérées comme Saint Nazaire et Fécamp* par EDF Renouvelables en Région Sud seront aussi intégrées au réseau. Enfin, Eolmed de Qair et Les éoliennes flottantes du Golfe du Lion devrait compléter la flotte d’éoliennes en mer sur les façades de l’hexagone.

Même si la sobriété énergétique doit impacter plus ou moins à terme nos habitudes de vie, il est possible d’adopter des gestes simples pour réduire notre consommation sans renoncer pour autant à notre confort. C’est ce qu’on appelle l’efficacité énergétique et les français l’on adoptée rappelle RTE sur ses réseaux sociaux.

Deux ans après la publication des six scénarios énergétiques pour la France à horizon 2050, Comment passe-t-on d’un monde d’énergies fossiles à un monde très électrifié ? « La France consomme encore 63 % d’énergies fossiles et seulement 25 % d’électricité ».

Donner le « LA » des perspectives de besoin pour la consommation d’énergie, dans cet exercice minutieusement préparé par une équipe de haut niveau, les Futurs énergétiques 2050 se redessinent et s’adaptent selon les hypothèses validées pour la période 2023 – 2035 considérée comme une première étape vers la neutralité carbone.

Les scénarios de RTE à l’horizon 2035 : les futurs souhaitables et les futurs possibles