France – Paris – Vendredi 05/10/2018 – energiesdelamer.eu – Le coeur du premier navire qui carbure aux plastiques est accueilli sur le toit des Galeries Lafayette jusqu’au dimanche 7 octobre.
“Chaque jour, 26 000 tonnes de déchets plastiques sont déversées dans l’océan. Pour stopper ces rejets, il faut agir sur le littoral”, explique Simon Bernard.
L’inauguration de l’exposition du prinicpe de motorisation du navire Plastic Odyssey s’est déroulée hier soir à la tombée de la nuit étoilée sur l’un des plus beaux toits qui domine Paris, en présence de son parrain,Roland Jourdain, navigateur, co-fondateur fonds de dotation Explore, Catherine Chabaud, journaliste, première femme à avoir effectué le tour du monde en solitaire sans escale, ancienne déléguée à la mer et au littoral, des représentants de l’Etat-Major de la marine, de Marie-Noëlle Tiné directrice adjointe du Cluster Maritime…. Il était entouré de son équipe d’ingénieurs et partenaires.
Simon Bernard, officier de marine marchande, et ancien élève de l’ENSM avec Alexandre Dechelotte, Bob Vrignaud ICAM, a imaginé le Plastic Odyssey, un catamaran de 25 mètres propulsé grâce à des déchets plastiques non recyclables, transformés en diesel et en essence par pyrolyse. Ce procédé unique est développé par SARP Industries, une filiale de Veolia.
Il a déjà réuni de nombreux partenaires comme la Fondation Veolia, Clarins …
La construction de ce bateau écologique débutera en 2019. L’équipage du catamaran Plastic Odyssey veut démontrer que les plastiques ont trop de valeur pour finir dans nos océans. Paré pour une expédition de trois ans autour du monde, le navire-atelier devrait larguer les amarres depuis Marseille, en novembre 2019. C’est le 15 juin 2018 dernier à Concarneau (Finistère), que le vaisseau démonstrateur de 6 mètres baptisé Ulysse a été inauguré. Le prototype a été mis à l’eau en présence de Brune Poirson, Secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire, et du navigateur Roland Jourdain, parrain du bateau.
Il fera escale dans des lieux où la pollution plastique du littoral est la plus marquée : à chaque étape, les déchets plastiques seront collectés, triés, puis transformés. Une partie des plastiques sera traitée et recyclée dans des ateliers, avec des entrepreneurs et des artisans locaux. Le reste sera converti en carburant pour le navire.
La majeure partie de la pollution n’est pas visible. Seul 1% de la pollution plastique flotte en surface, le reste coule au fond de l’océan, se dégrade en microparticules qui rentrent dans la chaîne alimentaire et finissent dans nos assiettes.
Entrée : Galeries Lafayette – 10 rue Mogador – Par!s 9ème
Pour soutenir l’expédition ICI
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