France – Mercredi 30/05/2018 – energiesdelamer.eu. C’est à Toulouse que les finales auront lieu les 26 et 27 Juin 2018. Le projet d’hydrolienne Oseagen, est un concept conçu par Mathieu Boda président de SubSEASTEM avec de jeunes ingénieurs, pour capter les courants faibles, là où aucune autre technologie n’est adaptée.
Une véritable innovation de rupture, qui permettrait d’exploiter les courants en grande profondeur qui sont très faibles, quelques centimètres par secondes. L’énergie récupérable est donc très limitée. L’objectif est de fournir quelques watts pour recharger les batteries des instruments scientifiques et engins.
Mathieu Boda : « Le concept consiste à déployer au fond une très grande surface pour capter cette énergie. Aussi, du fait de l’inertie des profondeurs, le système n’a pas être durci, comme les systèmes en surface, pour résister à des événements tels que les tempêtes.
Les problématiques entre le spatial et le monde sous-marin sont similaires : les opérations de mise en orbite nécessitent des satellites légers et compacts. Un système transporté à des milliers kilomètres des côtes et plongeant à plusieurs kilomètres de fond doit aussi avoir un empattement limité.
L’objectif est d’utiliser des mécanismes développés par le CNES pour les panneaux solaires pour les satellites pour que l’hydrolienne se déploie une fois posée au fond des mers pour avoir une envergure de plusieurs dizaines de mètres.
Le développement d’un tel système va nécessiter des compétences en hydrodynamisme et structure mécanique, avec le support des ingénieurs du CNES pour adapter leurs inventions.
L’écosystème de Brest propose des compétences adaptées à ce genre de projet, avec par exemple l’IFREMER.
L’hébergement par l’ENSTA Bretagne, école d’ingénieur et centre de recherche, spécialisée dans ces problématiques, est donc une opportunité pour développer ces nouveaux concepts.
Autour de Mathieu Boda, l’équipe est constituée de Ricardo Mendoza, thésard de l’IMT Telecom Brest, rencontré lors de l’Ocean Hackathon 2017, Clément Thépaut, ingénieur diplomé de l’ISEN – Institut supérieur de l’électronique et du numérique, qui a renforcé l’équipe lors de cet évènement et Billy Devauchelle, élève ingénieur de l’ENSTA qui a consacré son projet étudiant sur la modélisation hydrodynamique du concept.
Points de repère
La troisième édition d’ActInSpace s’est déroulée en simultané dans 76 villes de France, d’Europe et du monde les 25 et 26 mai 2018. Les finales auront lieu les 26 et 27 Juin 2018 à Toulouse.
Le but : relever par équipe et en 24 heures un des défis proposés par le CNES, l’ESA et leurs partenaires.
Alliant collaboration et dépassement de soi, l’objectif de l’ActInSpace est de promouvoir l’usage des technologies spatiales, aux bénéfices des citoyens, de l’emploi et de notre planète, le tout dans une ambiance chaleureuse et avec l’appui d’experts du domaine spatial et de l’entrepreneuriat.
Parmi 3 000 candidats, 19 Brestois ont relevé, en équipe et en 24 heures, le week-end dernier aux Capucins co-organisé par le Technopole Brest Iroise le défi « ActInSpace », dont le projet d’hydrolienne des grands fonds lauréat pour la Ville de Brest.
Pour connaître tous les gagnants à travers les tweets ICI
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