France – Vendredi 10/07/2020 – energiesdelamer.eu.

La fenêtre météo favorable est enfin arrivée sur la façade atlantique des Pays de la Loire et les deux bouées lidars WINDSEA d’Akrocean ont pu quitter le port de La Turballe, les mardi 6 et mercredi 7 juillet 2020. Elles ont été remorquées sur site par la navire AMBRE du groupe LHD de Donges sur une zone attribuée à AKROCEAN dans le cadre d’une autorisation d’Occupation du domaine public temporaire (AOT) pour 1 an.

Dans le cadre d’un appel d’offre émis par Météo-France pour une campagne de mesure de vent par LIDAR flottant, GEPS Techno a fourni à la société AKROCEAN (filiale de Geps techno et Valemo), deux flotteurs stabilisés et énergisés de type WAVEPEARL® afin de répondre à cette demande.

AKROCEAN effectue les campagnes de mesures destinées à l’identification des zones favorables pour l’implantation de futurs parcs éoliens en mer en Bretagne Sud pour le compte de la DGEC.

Chaque bouée est ancrée à une ligne de mouillage mono point hybride (multi matériau) et l’envoi des données a pu débuter. Ces données sont destinées à évaluer le potentiel éolien offshore et les conditions météo-océaniques de façon à dérisquer la future zone d’implantation.

 

Un savoir-faire interrégional

La construction des deux flotteurs en aluminium de la plateforme stabilisée WAVEPEARL® a été confiée à DEHIMI, implantée à Guipavas près de Brest dans le Finistère et à IDRA basée à Soudan en Loire-Atlantique. Cette dernière a été retenue à la suite d’un AMI lancé par Neopolia, le cluster professionnel des Pays de La Loire.

La plateforme WAVEPEARL® génère son électricité à partir des systèmes de stabilisation de type GSIRE® intégrés à sa coque.

NEOTEK a fourni les instruments de mesures océaniques et VALEMO supervise et gère les données.

 

 

Une nouvelle méthodologie de l’Etat

 

Pour permettre à l’ensemble des parties prenantes de se prononcer avant le lancement d’un appel d’offres, la Direction Générale Energie Climat (DGEC) du MTES, mène les études de dérisquage pour les prochains parcs éoliens en mer.

Pour le projet de Bretagne Sud, la DGEC conventionne avec Météo France pour le vent et le SHOM pour les vagues, courants, la bathymétrie…

A ce jour, les caractéristiques du projet au stade de la saisine auprès de la CNDP, prévoient que le projet en mer utiliserait la technologie « flottante », en faisant ainsi le premier parc commercial français de ce type. La puissance installée totale du parc serait de 250 MW, la superficie de la zone projet identifiée suite au débat public devrait faire environ 200 km², au sein d’une zone plus large de 1130km². Le raccordement fait partie intégrante du projet. Les maîtres d’ouvrage, le MTES et RTE, en association étroite avec la Région Bretagne souhaitent identifier avec les publics deux zones : une de 200km² pour un premier projet, et une de 400km² pour prévoir un second projet d’éolien flottant.

La commission particulière de débat public de Bretagne sud a été désignée et elle est présidée par Laurent Pavard. Les débats devraient débuter le 20 juillet prochain.

 

Points de repère

 

. Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES – libellé avant le changement de ministre en date du 07/07/2020 et dans l’attente des attributions du ministère de l’écologie et du ministère de la mer).

 

04/05/2020 – Retards probables pour les campagnes de mesures en Bretagne Sud, (mais pas en Australie), temps incontournable de l’identification des zones favorables pour l’implantation de futurs parcs éoliens en mer. Entretiens croisés avec Nicolas Larrivière-Gillet, Matthieu Blandin et Maxime Bellorge d’AKROCEAN.

 

 


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