copyright – Photo Marc Guyot – EOLINK au Moulin Blanc au port de Brest – EDM 13/04/2018
France – Vendredi 13/04/2018 – Les vendredi 13 portent chance aux éoliennes flottantes françaises et de plus, un week-end de grande marée.
EOLINK, conçue par Marc Guyot, avec comme partenaire l’IFREMER et le soutien de la Région Bretagne, sera la première éolienne française réellement en mer. En fin de matinée elle était sur le quai, avec toutes « ses pales » arrivées par la route.
Elle est prête à être mise à l’eau, comme l’annonçait ce matin le portail energiesdelamer.eu, à la suite du communiqué de presse de l’IFREMER et inaugurée le 20 avril prochain.
C’est en effet à Sainte-Anne-du-Portzic, au site d’essais en mer de l’Infrastructure de Recherche THeoREM, que sera testée l’éolienne flottante à l’échelle 1/10ème du concept 12MW EOLINK.
Après avoir validé son concept d’éolienne flottante (12 mégawatts – 120 mètres de haut et 200 mètres d’envergure) dans le bassin du centre Ifremer de Brest sur une maquette 1/50ème, Marc Guyot, fondateur de la société EOLINK, avait réussi en janvier 2018, sa première levée de fonds à hauteur d’1 million € (Finistère Angels, fonds régionaux, et pour la partie principale, un investisseur en énergies renouvelables).
Ces essais seront l’occasion de mettre en œuvre diverses méthodes de mesure et d’analyse (sollicitations environnementales, réponse structurelle).
Lire ou relire la fiche technique dans la première édition de 8h du portail energiesdelamer. 13/04/2018 – EOLINK sera la deuxième éolienne flottante en mer.
L’Ifremer et Centrale Nantes unissent leurs moyens pour créer l’Infrastructure de Recherche THeoREM
Grâce à cette infrastructure de recherche, la France se dote de moyens en ingénierie marine sans équivalent en Europe. L’essor de la filière des Energies Marines Renouvelables (EMR), l’accroissement de la demande en instrumentation océanographique, et plus généralement les enjeux liés à l’ensemble des besoins du secteur naval et offshore, posent le défi de développer des équipements scientifiques performants, capables de répondre aux besoins des travaux de recherche et de favoriser l’innovation.
L’infrastructure de recherche THeoREM
L’accord a été signé le 13 mars 2017 entre Centrale Nantes et l’Ifremer. THeoREM est conçue autour de la mise en réseau des moyens d’essais en ingénierie marine des deux établissements, pour mener des activités de recherche et des projets collaboratifs avec des industriels français et étrangers. THeoREM regroupe les bassins de génie océanique (3 bassins à vagues de différentes capacités) et le site d’essais en mer SEM-REV de Centrale Nantes, et pour l’Ifremer, le bassin d’essais équipé de générateurs de houle et de vent et le site de Sainte-Anne du Portzic à Plouzané (près de Brest), ainsi que le bassin à houle et courant de Boulogne-sur-Mer, un ensemble unique en Europe.
THeoREM va permettre de renforcer la synergie et de développer les collaborations entre l’Ifremer et Centrale Nantes, dans le but d’améliorer la compréhension et la modélisation des processus hydrodynamiques en mer. A l’échelle européenne, l’objectif est de proposer aux organismes de recherche et aux industriels des moyens d’essais compétitifs pour leurs travaux de recherche et d’innovation dans tous les secteurs concernés par les interactions entre structures et milieu océanique.
Ces installations permettent ainsi de tester des équipements océanographiques et des modèles réduits de systèmes flottants ou sous-marins, et couvrent un large champ d’applications : études de comportement à la mer, des effets couplés houle/vent et houle/courant, mesures de performances des énergies marines renouvelables, de contraintes en immersion, hydrodynamique des structures,…
L’Infrastructure THeoREM est inscrite sur la feuille de route des Infrastructures de Recherche du MENESR ; elle est appelée à devenir à terme la contribution française à l’infrastructure européenne Marinerg-i. La mise en place du Groupement d’Intérêt Scientifique définissant le mode de fonctionnement de THeoREM.
The deep wave testing basin (Hydrodynamics) | Marc LE BOULLUEC Xavier BOMPAIS |
Points de repère
07/02/2018 – La France aussi à son éolienne et son flotteur cités dans le WindEurope !
C’est également, un vendredi 13 que Floatgen d’Ideol était inaugurée dans le bassin du port de Nazaire en octobre dernier. Elle s’y trouve toujours et devait être remorquée très prochainement jusqu’au site d’essais en mer SEM REV de l’Ecole Centrale.
13/10/2017 – 7 heures – Dans quelques heures la première éolienne flottante française sera « baptisée » et attendra une fenêtre météo favorable pour être remorquée jusqu’à son site d’essais – SEM-REV opéré par l’Ecole centrale de Nantes et soutenu par le CNRS
13/10/2017 – Le démonstrateur Floatgen (flotteur Damping Pool) développé avec Bouygues Travaux Publics et l’Ecole centrale de Nantes, le soutien de l’ADEME, des Fonds Feder européen via la Région Pays de la Loire … est équipé de la turbine Vestas de 2MW sera remorqué sur le site SEM-REV au plus tard début 2018. Les essais dureront 2 ans.
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