France – Lundi 29/01/2018 – Antoine Félix-Henry, expert International en pipelines flexibles a été nommé mi-janvier, Directeur du Site d’Expérimentation en Mer (SEM-REV) de l’Ecole centrale de Nantes pour succèder à Christian Berhault.

 

 

C’est un expert International en pipelines flexibles qui prend la direction de SEM-REV pour mener les essais sur différentes technologies de production d’Energies Marines Renouvelables (EMR) à la suite de Christian Berhault qui a pris sa « retraite » le 31 décembre 2017.

Avec plus de 20 ans d’expérience en développement, ingénierie et qualification de produits « sur mesure »​ pour l’industrie offshore, cet Ingénieur de l’Ecole Centrale Paris avec une spécialisation en matériaux (matériaux métalliques, polymères et composites) détient plus de 20 ans d’expérience en développement, ingénierie et qualification …

Il mentionne que «pendant ma carrière, j’ai développé des équipes d’ingénieurs pluri-disciplinaires et établi des partenariats avec des organismes de recherche publics et privés », notamment chez TechnipFMC (ex Technip) qu’il avait intégré en 2005 jusqu’à sa prise de fonction à SEM-REV.

Le groupe est une référence sur les pipelines offshore et à l’origine de nombreuses innovations significatives qui ont maintenu le rang de leader de la société pour les pipelines flexibles. Responsable de Programmes transverses, il a piloté de nombreux programmes de qualification depuis l’innovation jusqu’à l’industrialisation. Il a également coopéré aux projets Energies Marines Renouvelables (EMR) de Naval Energies.

En tant qu’Engineering Manager, il a participé à des projets majeurs EPCI (Engineering Procurement Construction & Installation) pour la partie infrastructures sous-marines en offshore profond.

Spécialiste reconnu en pipelines et de câbles sous-marins, il est expert auprès des organismes de normalisation (participation à la rédaction des normes API 17J et API RP 17B ).

 

 

Points de repère

 

13/10/2017 – SEM-REV : 10 ans pour installer un site d’essai en France

 

Thèse soutenue en 1994 : Fissuration à froid du métal fondu dans les joints soudés d’aciers de constructions modernes

 

Résumé

La recherche menée par Antoine Félix-Henry est basée sur la comparaison du comportement de deux aciers de même carbone équivalent, un acier e355n normalisé, présentant un risque de fissuration à froid en zone affectée par la chaleur (ZAC), et un acier e460tm, élaboré par laminage thermomécanique, pour lequel une fissuration est possible en métal fondu (MF).

Cette thèse montre que: – la fissuration en ZAC est liée à la transformation martensitique. Cette microstructure est très sensible à l’hydrogène. La fissuration en ZAC est contrôlée par les contraintes.

Le préchauffage est efficace car il joue sur les deux facteurs hydrogène et martensite. – la fissuration observée en métal fondu sous très forts bridages est une microfissuration dans la majorité des cas. Pour des teneurs en hydrogène raisonnables, cette fissuration est peu sensible à la concentration en hydrogène, à la microstructure du MF, et au préchauffage. Le modèle de calcul par la méthode des éléments finis mis au point, permet de localiser les zones de déformations et de contraintes maximales dans lesquelles la fissure est susceptible de s’amorcer. La fissuration du MF est un mécanisme contrôlé par la déformation plastique qui se concentre dans le cordon de soudure.


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