STROMNESS – (Royaume-Uni – U.E.) – 03/07/2009 – 3B Conseils – La compagnie ScotRenewables, basée dans les Iles Orcades, au nord de l’Ecosse, et qui vient d’entrer dans la liste dressée par Siemens, Virgin et Carbon trust des 100 compagnies qui vont changer le monde (en toute simplicité !), vient d’obtenir €7,26 millions pour développer un » nouveau » type d’hydrolienne capable de capter l’énergie des courants marins tout en étant positionnée en surface. Contrairement à ses concurrents ScotRenewables n’essaie pas de construire la plus efficace des hydroliennes du monde, mais juste la plus facile à entretenir et à réparer. Et c’est plutôt une bonne idée car la question de l’entretien et de la réparation reste au centre des problèmes que pose cette technologie. Le prototype de turbine hydrolienne proposée par la firme écossaise est flottante c’est-à-dire moins coûteuse à installer et à entretenir que toutes celles qui sont à l’essai aujourd’hui. La version commerciale définitive de cette nouvelle turbine se présentera sous la forme d’un tube de métal de 40 mètres de long et de 250 tonnes disposé face au flux du courant à la surface de l’eau pour générer 1,2 MW d’électricité. De chaque côté du tube, sous la surface de l’eau, deux turbines fixées à des ailettes, convertissent l’énergie des courants en électricité. Un prototype de 8 mètres de long devrait être mis à l’eau dès l’an prochain au site d’essai de l’European Marine Energy Centre (EMEC) qui se trouve exactement en bas de la route où sont situés les ateliers de ScotRenewables ! Pratique ! » Nous voulons être compétitifs avec tous les autres parcs d’éoliennes en mer « , explique Barry Johnston, le jeune PDG et fondateur de la compagnie, qui propose globalement les mêmes performances techniques que ses concurrents, à 100 kw près, mais compte beaucoup sur la situation en surface pour réduire de façon drastique les coûts d’exploitation. Le credo de Barry Johnston, digne représentant de la jeune génération d’ingénieurs s’intéressant aux énergies renouvelables marines, repose sur des technologies simples, utilisant des matériaux simples et faciles entretenir. Ça tombe bien, car c’est aussi mon credo ! Pour l’instant tout ceci en est au stade de la simulation (vidéo de demo ICI) et ce prototype, pour une fois, n’a pas de nom de serpent de mer… Il faut dire qu’il n’en reste plus beaucoup de disponibles sur le marché à part Lochness, ce qui aurait été d’un goût assez douteux !
Je rappelle que la technologie Hydrogen® de la compagnie Aquaphile SARL basée à Landeda (France) développe aussi un type de technologie similaire (cf. notre article de Novembre 2008 ICI)
mais n’a pas la chance d’être située à deux pas de l’EMEC. Mais pourquoi cela devrait-il être un obstacle à son développement ?
Article : Francis ROUSSEAU
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