France – Vendredi 08/12/2017 – energiesdelamer.eu. Quoi de commun entre une thèse dont le but est d’identifier les analogies entre les manifestations culturelles des communautés noires dans les villes de Rio de Janeiro, Buenos Aires et New York à la fin du XIXe et au début du XXe siècle et la veille internationale publiée quotidiennement sur le portail ? Et un pourtant !

 

 

Le 31 janvier dernier, dans le cadre de Paris Energie Hydrolienne*, nous souhaitions montrer comment l’énergie des vents et les courants avait été utilisée par les navires et quels étaient leurs parcours. Laurent Vidal – directeur de la thèse d’Alessandro Ventura da Silva, avait pris comme exemple celui des voiliers qui transportaient des esclaves d’un rivage à l’autre de l’Atlantique. Ces hommes ne se déplaçaient pas seuls : ils portaient en eux des sons et des rythmes. De port en port, dans les îles ou le long des continents, des musiques nouvelles, musiques métisses, sont nées du contact des hommes, des cultures, et des énergies.

La conférence était suivie d’un concert d’Aziz Sahmaoui et quelques jours plus tard, Jean-Louis Mingalon faisait le parcours inverse avec l’après-midi Tango qui clôturait la manifestation. Cette danse, qui date de la fin du XIXè, n’est pas née sur l’eau mais au bord de l’eau, de chaque côté d’un fleuve, l’immense estuaire du Rio de la Plata, dans les quartiers populaires, les bas-fonds, les bouges et les bordels de Buenos Aires et Montevideo. Cette danse aux multiples origines a été porté par les océans (le candombé des descendants des esclaves africains, la milonga de la campagne puis de la ville, la habanera cubaine elle-même issue de la contredanse européenne… ). C’est toujours l’océan qui a ensuite porté le tango jusqu’en Europe dès le début du XXe siècle et se faire reconnaître notamment en France, la référence culturelle pour cette région du monde.

Alors revenons à la thèse d’Alessandro Ventura da silva « La musique populaire dans les villes américaines en réformes : communautés noires et politiques de modernisation urbaine (Rio de Janeiro, Buenos Aires et New York, fin XIXè – début XXè) 

Résumé : Le but est d’identifier les analogies entre les manifestations culturelles des communautés noires dans les villes de Rio de Janeiro, Buenos Aires et New York à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. « Nous prétendons montrer que les stimulations culturelles qui imprégnaient ces villes ont été fondamentales pour la formation d’une matrice provocatrice dans les compositions musicales et poétiques telles quelles la samba, la milonga, le tango et le jazz. 

La thèse, d’un total de 382 pages, est composée de deux parties, chacune subdivisée en trois chapitres.

La première partie « Les villes sous le signe du changement : Rio de Janeiro, Buenos Aires et New York à l’ère de la modernisation » présente la façon dont chacune des trois villes-ports, capitales politiques ou/et économiques de leur pays respectifs, vont faire face aux défis de l’adaptation de leur tissu économique et social aux enjeux de la modernité économiques.

L’auteur s’intéresse surtout à la façon dont les communautés noires sont à la fois l’objet de ségrégation spatiale, sans oublier la répression de leurs manifestations culturelles, mais aussi manifestent, par la musique et la poésie, un désir de liberté et un appel des ailleurs, tout en témoignant de la violence dont elles sont témoins.

Dans la seconde partie « Les villes contre les villes : la modernité dans les espaces contestés des Amériques au début du XXe siècle » l’auteur change d’échelle pour focaliser son étude sur chacun des quartiers noirs de ces villes, ou disons, le quartier le plus symbolique : La Petite Afrique à Rio de Janeiro, le quartier du Tambo à Buenos Aires, et Harlem à New York.

L’auteur émet l’hypothèse que ces quartiers fonctionnent comme des villes dans la ville, ou plutôt comme des espaces clandestins contre la ville officielle.

Pour mener à bien son enquête, Alessandro Ventura mobilise des sources essentiellement imprimées : d’une part la presse (aujourd’hui facilement accessible après la numérisation), mais aussi paroles des musiques populaires (samba, tango, blues, ragtime, jazz).     

Brigitte Bornemann – Laurent Vidal – Jean-Louis Mingalon

 

 

Hommage à Johnny Hallyday

 

https://youtu.be/eOUO84FBZCQ

Photo et vidéo parues dans l’Est Républicain, le 6/12/2017

 

Nancy, 14 octobre 1966, dans la salle le Rio de Nancy, le petit Olympia de l’époque, personne ne connaît encore Jimi Hendrix, qui se produit en première partie de Johnny Hallyday avec son groupe « The Jimi Hendrix Expérience ». C’est à Nancy que sera prise la première photo du groupe ! Un guitare hero est en train de naître. Ce soir-là, Johnny monte sur scène à 23 h pour livrer un show électrique. Il finira « torse nu », écrira d’ailleurs Alain Ganassi, le journaliste de L’Est Républicain, présent au Rio. Après le concert, la soirée se poursuit au café Foy. Johnny Hallyday, Chas Chandler (ex-bassiste des Animals et manager de Jimi) et Hendrix fendent la foule pour monter au premier étage de l’établissement. Pendant que les fans se massent devant le Foy, les caméras de Claude Goretta, qui suivent Hallyday, vont filmer une scène surréaliste : les deux JH (Johnny Hallyday et Jimi Hendrix) dans un battle de ronds de fumée. Unique et historique !

 

 

Points de repère

 

Immersion événement organisé par B-Bornemann Conseil du 31/01/2017 dont l’Atelier Conférence sur la filière marine et fluviale hydrolienne et marémotrice, avec Open Hydro de Naval Energies, Sabella, EcoCinétic  Swansea Bay de Tidal Lagoon Power.

Paris Energie Hydrolienne YouTube

 

 


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