France – Vendredi 14/06/2019 – energiesdelamer.eu. Reportage. Une valse en 6 temps N°2 – Le lancement du premier parc éolien en mer en France « le Parc éolien du Banc de Guérande » d’EDF Renouvelables, Innogy, Enbridge. Les citations de François de Rugy.
C’est aux Chantiers de l’Atlantique que François de Rugy, Ministre de la transition écologique et solidaire a annoncé ce vendredi 14 juin matin, le lancement de la construction du 1er parc éolien en mer français, celui du Parc éolien du Banc de Guérande qui se situera face à Saint-Nazaire et la Presqu’ile Guérandaise et que le contrat pour la sous-station électrique – Chantiers de l’Atlantique, GE et SDI-DEME a été signé..
« Enfin ! » s’est exclamé le Ministre. « Après un long cheminement de plus de 10 ans d’obstacles ». François de Rugy a rappelé « Nous sommes un pays où on aime beaucoup les recours. Nous avons souhaité développer l’éolien en mer pour éviter les problèmes de voisinage…. !
Il est revenu sur la décision du Conseil d’Etat rendu le qui a validé l’intérêt à agir des associations. Mais c’est finalement sur le fond, que le Conseil d’Etat a décidé de prendre position et conclut : le recours n’est pas fondé.
Après le temps des recours se succède le temps de la décision !
François de Rugy a mentionné que le parc éolien du banc de Guérande sera implanté entre 12 et 20 km des côtes. « J’insiste sur ce point ! ». Alors que l’agglomération de Saint-Nazaire est habituée par la présence du trafic maritime continue généré par le port avec ses navires de grande taille tels les tankers, les méthaniers et les paquebots de croisière….
Le Parc éolien en mer du Banc de Guérande satisfera 20% de la consommation d’énergie électrique du département
Le futur parc éolien en mer du Banc de Guérande permettra d’assurer l’approvisionnement en énergie propre et renouvelable à hauteur de 20% de la consommation du département de la Loire-Atlantique.
Ce parc se subsistera donc à des moyens traditionnels, celui de la centrale thermique de Cordemais principalement.
Choix politique de fermer les centrales thermiques dont celle de Cordemais en Loire-Atlantique
François de Rugy s’explique : « j’ai pris une option pour la conversion de Cordemais. Je comprends bien sûr les inquiétudes des salariés de la centrale. Mais cela ne justifie pas de bloquer les activités du port. D’autant plus que bloquer une usine de fabrication (General Electric) qui va voir ses activités se développer et permettra d’embaucher, ce n’est pas un très bon signal. »
Nous veillons et travaillons de manière très concrète sur l’accompagnement local et territorial des sites des centrales.
Les éoliennes offshore : c’est de l’écologie industrielle !
François de Rugy rappelle que le site industriel de General Electric à Cherbourg embauche pour assurer la fabrication des pâles des éoliennes en mer Haliade 6 MW et 12 MW.
Le ministre rappelle : « C’est bien de la production industrielle qui va se développer autant pour répondre aux besoins des marchés français mais aussi à l’export.
GE a prévu de faire de ses bases françaises, Montoir-de-Bretagne et Cherbourg principalement, une plateforme pour développer l’export vers les marchés d’Europe du Nord, Nord Américain (USA) et les autres continents.
Le Ministre de la transition écologique et solidaire ajoute qu’une seconde plateforme va également se développer au Havre avec Siemens Gamesa où de 750 à 1000 emplois sont prévus pour le développement des unités de fabrication d’éoliennes en mer destinés aux Parcs éolien en mer du Tréport, de Yeu Noirmoutier et Provence Grand Large.
François de Rugy indique pour autant, « qu’il ne faut pas opposer l’éolien terrestre et l’éolien en mer ». De plus, ce dernier a émis le souhait de limiter les possibilités de recours.
Photo Claude Delahaye EDM 14/06/2019 – De gauche à droite, Hugh Bailey Directeur général de GE France, Jean Bernard Levy Président d’EDF, Jérôme Pécresse General Electric, François de Rugy
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