France – Paris, Mercredi 15/02/2017 – Quotidienne – energiesdelamer.eu.
ENGIE remet les pieds dans l’eau avec l’hydrolien fluvial suite au projet de 39 hydroliennes de la Compagnie Nationale du Rhône. Engie, actionnaire de la Compagnie Nationale du Rhône est parfois surpris par les décisions de sa filiale.
. L’hydrolien Fluvial
HydroQuest avec son partenaire CMN va installer une ferme de 39 hydroliennes fluviales dans le fleuve Rhône. C’est, une première mondiale pour la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) dont ENGIE est l’actionnaire de référence avec 49,9% aux côtés de l’Etat (voir Quotidienne du 10/02/2017) ICI.
. Mais faisons un retour sur ENGIE et l’Agence des participations de l’Etat
Le 10 janvier dernier, l’Agence des participations de l’Etat avait annoncé la cession de titres ENGIE par l’Etat à hauteur de 7% du capital d’ENGIE (soit 90 millions d’actions). Cette cession avait pris la forme d’un placement institutionnel accéléré.
Au terme de ce placement, l’Etat est resté l’actionnaire de référence d’ENGIE, avec 29,1% de son capital et 32,9% des droits de vote1. Il détient, au terme prévu par l’article 7 de la loi n° 2014-384 du 29 mars 2014, plus du tiers des droits de vote. Conformément aux dispositions de la loi n°2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, 10 millions de titres supplémentaires (soit 0,4% du capital) seront ultérieurement proposés aux salariés et anciens salariés éligibles du groupe. L’Etat demeurera le premier actionnaire d’ENGIE et continuera à accompagner le Groupe dans son plan de transformation stratégique, présenté au marché en février 2016.
Cette cession s’était inscrite dans le cadre d’une politique de gestion active des participations de l’Etat, qui doit permettre de préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l’Etat. Ainsi, le produit de la cession de ces titres, qui sera versé sur le compte d’affectation spéciale des participations financières de l’Etat, pourra servir à financer des investissements de l’Etat actionnaire, notamment la refondation de la filière nucléaire annoncée par le Président de la République le 3 juin 2015.
NB Cette opération avait fait l’objet d’un avis de la Commission des participations et des transferts. IL NE DEVAIT PAS ETRE DIFFUSER NI DISTRIBUER NI PUBLIER AUX ETATS-UNIS, AU JAPON, EN AUSTRALIE OU AU CANADA. Les actions objet du présent communiqué (les « Actions ») ne pouvaient pas et ne seront pas offertes au public en France.
. Clôture
Le même jour l’Agence des participations de l’Etat avait annoncé la clôture de l’opération de cession par l’Etat de 4,1% du capital d’ENGIE, soit 100 millions d’actions, la taille du placement ayant été augmentée de 10 millions d’actions supplémentaires au cours de l’opération. Les titres proposés ont été placés en totalité auprès d’investisseurs institutionnels.
Cette opération avait rapporté à l’Etat 1,14 milliard d’euros. Au terme de ce placement, l’Etat détient, au travers de l’Agence des Participations de l’Etat, 28,7% du capital et 32,6% des droits de vote d’ENGIE
. Il détiendra, au terme prévu par l’article 7 de la loi n°2014-384 du 29 mars 2014, plus du tiers des droits de vote. L’Etat restera ainsi le premier actionnaire d’ENGIE et continuera d’accompagner le Groupe dans son plan de transformation stratégique, présenté au marché en février 2016. Conformément aux dispositions de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, 11,1 millions de titres supplémentaires (soit 0,5% du capital) seront ultérieurement proposés aux salariés et anciens salariés éligibles du groupe.
Points de repère
* Organisation B-Bornemann Conseil / energiesdelamer.eu. La conférence Atelier s’est déroulée le 2 février 2017. ICI
L’Atelier « Paris Energie Hydrolienne » organisé à la suite de la conférence eurowaterways – euromaritime était revenu sur la sortie de GE de la filière hydrolienne marine. Observation de Thierry Kalanquin PDG de DCNS et de Diane Dhomé chef de projet de Sabella sur l’impact de l’abandon de General Electric de la filière hydrolienne marine. ICI
12/01/2017 – ENGIE sort du raz Blanchard – A la suite au retrait de General Electric qui avait acquis la turbine Oceade développée par Alstom, ENGIE est contraint de lever le pied de l’hydrolien marin destiné à la ferme pilote du raz Blanchard (lire ICI).
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