Europe – Royaume-Uni. Vendredi 31/01/2020 – energiesdelamer.eu. A l’heure de 23h, Big Ben ne sonnera pas, mais une projection lumineuse représentera la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. La période de transition entre en vigueur, le Brexit commence.

 

Tout ou presque reste à négocier !

 

La pêche doit faire l’objet avant l’été des « nombreuses » premières négociations. Mais, dès ce matin, la Direction nationale des pêches a reçu l’avis du gouvernement de Guernesey : « le 1er février à minuit, les navires de pêche français ne seront plus autorisés à pêcher dans la zone des 12 milles autour des îles de Guernesey, Sercq et Aurigny, à l’Ouest de la Manche ». 

Cette décision, qui aura certainement un impact financier pour les armements normands et bretons, ne devrait pas faciliter le dialogue autour du futur parc normand. …. 

Des moyens de compensations pourraient se révéler utiles … Un sujet qui s’ajoute aux informations inexactes qui circulent autour du manque de vent sur nos côtes françaises… Heureusement Eole se porte bien, si l’on regarde la carte communiquée par Engie Green pour le débat public de la commission particulière et publiée le 30 janvier « « 

 

La photographie publiée par Le Monde (photo à la une), met fin à plus de 47 ans d’une relation tumultueuse, mille trois cent dix-sept jours après la victoire du « Leave » lors du référendum du 23 juin 2016 où le vote des Britanniques ouvre ce soir l’année 0 du nouveau Royaume-Uni hors de l’Europe. L’Irlande du Nord veut rester britannique, l’Irlande souhaite rester dans l’Europe comme l’Ecosse.

L’accord de retrait prévoit une période de transition qui courra juqu’au 1er janvier 2021. Durant ce laps de temps, Londres et Bruxelles devront définir leur nouvelle relation commerciale (droits de douanes, contrôles, etc.) S’ils n’y parviennent pas, le « backstop » s’appliquera. 

 

« Nous sommes sur le point de perdre notre appartenance à l’Europe et tous les droits qui vont avec« , déclarait cette semaine Nicola Sturgeon, la Première ministre écossaise, chef de file du Scottish National Party. Et « le seul moyen réaliste pour l’Ecosse de revenir au cœur de l’Europe est de devenir indépendante« , a-t-elle affirmé devant le Parlement écossais. Nicola Sturgeon dit vouloir organiser un nouveau référendum sur l’indépendance en 2020.

Mais là encore, il lui faut l’autorisation de Londres pour organiser un tel scrutin et Boris Johnson lui a déjà refusé à la mi-janvier. Mais le gouvernement écossais a d’ores et déjà déposé une nouvelle demande appuyée par une motion votée au Parlement écossais mercredi dernier. Et l’idée fait son chemin : les marches, les manifestations pour réclamer un second référendum en Ecosse se multiplient quand les sondages donnent aujourd’hui 50 / 50 pour les partisans et les opposants à l’indépendance et même 51 / 49 en ce 31 janvier, jour de Brexit. Les choses pourraient évidemment encore évoluer et cela dépendra beaucoup des négociations à venir. 

L’Ecosse va-t-elle y perdre ? L’Angleterre saura-t-elle défendre les intérêts de l’Ecosse ou ceux de l’Irlande du Nord où les désirs de réunification des deux Irlandes ont été ravivés, comment va réagir le Pays de Galles, telles sont les questions posées lors de nombreuses émissions de France Culture et notamment le Backstop.

 

Backstop

 

 


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