France – Jeudi 16/11/2017 – A la veille du Comité Interministériel de la Mer – CIMer, le Premier ministre Edouard Philippe, déclare vouloir une meilleure organisation et « se doter d’une stratégie portuaire globale en France pour mettre fin à une concurrence entre ports où chacun joue sa propre partition de manière désordonnée »… Pour les énergies renouvelables de la mer il déclare engager «une simplification radicale des procédures d’instruction.» opérationnelle d’ici mars 2018
Edouard Philippe a accordé une interview à Ouest-France et au Marin – organisateurs des prochaines Assises de l’économie de la mer avec le Cluster Maritime Français qui se tiennent les 21 et 22 novembre dans la Ville du Havre.
Le Premier ministre fait une véritable revue de la politique maritime traitant à la fois de la stratégie portuaire, des EMR, de la Défense et des liens entre STX – Ficantieri … du transport fluvial et du canal Seine – nord Europe, du GNL et du transport maritime, de la SNSM …. et rappelle que ses deux ministres Nicolas Hulot et Elisabeth Borne connaissent tous les deux remarquablement le sujet de la mer. Mais « en tant que Premier ministre, j’entends piloter et donner l’impulsion ».
La rédaction du Portail energiesdelamer.eu reproduit deux extraits de l’interview donnée à Ouest France et au Marin sur la stratégie portuaire et le plus d’Etat, et, par ailleurs, la simplification administrative pour les EMR.
« La France dispose de deux façades maritimes majeures desservie par deux grands ports d’intérêt national et même européen : Le Havre et Marseille. Le port de Dunkerque est aussi un port d’intérêt européen, car directement en concurrence avec les grands ports belges et néerlandais. Ces trois ports ont vocation à rester dans le giron de l’État. Il y faut même plus d’État pour définir une stratégie et s’assurer de sa mise en œuvre. Les régions doivent participer à leur insertion dans le tissu économique local.
Ces ports d’État doivent être gérés dans une logique renforcée d’axe fluvial, parce que le lien entre la mer et le fleuve est vital. Je souhaite donc que nous renforcions l’intégration de l’axe Rhône et de l’axe Seine, en complémentarité avec Dunkerque.
Je suis (Edouard Philippe) également favorable à ce que les régions jouent un rôle plus important dans la gestion et le développement des autres ports, notamment sur la façade atlantique, en étroite concertation avec les élus et les partenaires sociaux.
EMR : « J’engage une simplification radicale des procédures d’instruction. »
Ouest France / Le Marin – La France accuse dans le domaine des énergies marines renouvelables un important retard par rapport à ses voisins européens, fruit de lourdes procédures et de recours à répétition. Comment surmonter ces obstacles ?
Edouard Philippe – Nous avons pris du retard mais nous demeurons ambitieux. Nous lancerons dès 2018 les études préalables en vue de l’engagement de futurs appels d’offres sur l’éolien flottant en Bretagne et en Méditerranée, de même que les études environnementales et le débat public sur le projet de parc éolien posé au large d’Oléron. Parallèlement, j’engage une simplification radicale des procédures d’instruction en faisant remonter le plus en amont possible les études préliminaires, notamment environnementales. Pour réussir la transition écologique, il nous faut inventer de nouvelles procédures, et considérer que c’est une course contre le temps pour préserver le climat, mais aussi pour conquérir des parts de marché dans ce qui fera l’économie de demain ».
Source : Ouest France – Le marin
Points de repère
Assises de la Mer au Havre – Agenda des événements du Portail energiesdelamer.eu
Publicités Google :