France Cherbourg – Mardi 28/05/2013 – energiesdelamer.eu : Ce sont 1 308 logements de la place Divette dans le centre-ville de Cherbourg qui sont dorénavant chauffés à l’eau de mer pour le sanitaire et le chauffage. Les locataires verront leurs charges diminuer de 30 %.
Comme à Monaco pour le Palais des congrès, le Casino… ou à La Seyne sur Mer pour des immeubles collectifs, l’eau de mer sert à la climatisation. Il y a un an les propos tenus par le président de l’office HLM de Cherbourg « Presqu’île Habitat » aux quotidiens Ouest France et Presse de la Manche étaient visionnaires. Aujourd’hui la communauté urbaine de Cherbourg se met vraiment à l’heure des énergies de la mer.
Après une impulsion forte pour faire émerger les futures hydroliennes, la proximité des éoliennes offshore et maintenant la chaleur de l’eau de mer, la Basse Normandie prend de l’avance pour négocier le virage de la transition énergétique.
Après quatre ans d’études, EDF Optimal Solutions en coopération avec Dalkia (filiale de Veolia / EDF concurrent de GDF Suez) ont mis au point un système dont le coût avoisine le 1,35 million d’euros. 84 % de l’eau sanitaire et de chauffage seront dorénavant produit avec l’eau de mer, le reste étant fourni par l’une des anciennes chaudières à gaz.
Comment fonctionne le système
Deux pompes à chaleur aspirent près de 500 m3/h d’eau du bassin du Commerce. Le système de pompe est implanté dans la criée. Les calories récupérées dans l’eau de mer sont transférées dans le circuit d’eau douce qui alimente les immeubles. La canalisation d’eau traverse le quai Alexandre-III.
Les calories de l’eau de mer, dont la température est pratiquement stable toute l’année à 12°, sont transférées dans un circuit d’eau douce qui alimente les pompes à chaleur. L’eau en sortie est à 63°. La production pourra atteindre 2 MW/h (la puissance d’une hydrolienne). « Eau chaude sanitaire et chauffage reviendront à 40 € par mois pour un F4, soit une baisse de 30 % », souligne Jacqueline Bisson, présidente de l’association gérant cet ensemble immobilier (constitué à 75 % de logements sociaux).
Une économie que Jean-Michel Houllegatte, maire de Cherbourg qui était également présent lors de la sortie des Constructions mécaniques de Normandie de l’hydrolienne Voith jeudi dernier, appréciera. La diminution en CO2 sera d’environ de 1730 tonnes par an.
Source : Ouest France
mer-veille.com
Les machines houlomotrices pourraient prendre une place dans la zone de Plozévet avec DCNS et Fortum, et d’autres machines pourraient se loger dans les ports du Finistère, de la Manche, de la Vendée et des Pyrénées Atlantiques.
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