Canada – Jeudi 12/12/2019 – energiesdelamer.eu. Nova Innovation a décroché son plus gros projet à ce jour, étendant ses activités en Amérique du Nord, après avoir reçu un permis pour développer un réseau marémoteur de 1,5 MW à Petit Passage, dans la région de la baie de Fundy, en Nova Scotia (Nouvelle-Écosse).

 

Une approche prudente et progressive commençant par une seule turbine en 2020, puis trois phases de 0,5 MW puis ensuite 15 nouvelles hydroliennes devraient être installées d’ici 2023 sur le fond marin pour générer de l’électricité propre à partir du flux et du reflux naturel de la marée. Ce « parc » aura cinq fois la taille de celui implanté par Nova Innovation dans les Shetlands, premier du genre au monde.

 

A cette occasion, Simon Forrest, directeur général de Nova Innovation a déclaré dans un communiqué : « Nous sommes ravis d’avoir remporté le contrat. C’est un témoignage de la qualité de notre équipe au Canada : les relations que nous avons établies avec les collectivités, la chaîne d’approvisionnement et le gouvernement ; et le travail acharné de tous, vont permettre que ce projet devienne réalité. Le Canada, en particulier la Nova Scotia, possède une abondante ressource marémotrice et il est inspirant de voir la volonté politique, locale et nationale, de faire de la Nouvelle-Écosse le chef de file mondial du secteur. »

 

La province de Nova Scotia met son poids sur l’énergie des courants marins, s’engageant à payer à Nova Innovation 50 cents le kilowatt-heure d’électricité provenant des 15 nouvelles turbines, reconnaissant les coûts de développement d’une nouvelle technologie énergétique.

 

Cette approche à long terme permettra au Canada de devenir la plaque tournante mondiale du secteur, d’établir une chaîne d’approvisionnement hautement qualifiée, de régénérer les collectivités côtières et de tirer parti des emplois de haute qualité créés par l’industrie, insiste Nova Innovation.

 

La société écossaise réussit par ailleurs au-delà de ses espérances (500 000 livres), une campagne de financement participatif, qui a jusqu’à présent vu plus de 1 000 personnes investir quelque 700 000 livres, via la plate-forme de crowdfunding Seedrs.


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