Allemagne Jeudi 27/05/2021 – energiesdelamer.eu. Siemens Energy et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) travailleront ensemble au développement d’analyses de rentabilité pour l’hydrogène vert et à la promotion de la production de chaleur et des processus industriels susceptibles de décarboniser les industries difficiles à éliminer, telles que le ciment, l’acier et la pétrochimie.
Un monde sans carbone « nécessiterait 306 millions de tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2050 » selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui a présenté le 17 mai, les trajectoires qui permettraient d’atteindre ou non la diminution des émission de CO2 au niveau mondial d’ici à 2050.
Dans le cadre d’un vaste accord de partenariat signé mardi, Christian Bruch, directeur général de Siemens Energy et Francesco La Camera, directeur général de l’Irena ont annoncé une collaboration pour faciliter les investissements du secteur privé dans le secteur des énergies renouvelables et élaboreront conjointement des feuilles de route pour les communautés et les régions qui n’ont pas accès à l’électricité.
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Comme le montre l’aperçu du World Energy Transitions Outlook de l’IRENA, l’hydrogène pourrait offrir des solutions aux besoins de l’industrie et des transports qui sont difficiles à satisfaire par l’électrification directe, en atténuant respectivement 12 à 26 % du CO2. L’hydrogène pourrait représenter 12 % de l’énergie finale en 2050.
POINTS DE REPÈRE
l’AIE décrit les trajectoires possibles des émissions de CO2 jusqu’en 2050, selon trois scénarios.
- Le scénario faible en termes d’efforts de réduction correspond au scénario tendanciel (« laisser faire ») : il traduit la trajectoire des émissions si l’action politique reste figée au niveau actuel. L’objectif de cette projection est de montrer quel serait l’impact futur du manque d’ambition climatique.
- Le scénario intermédiaire (« développement durable ») décrit les projections d’émissions de CO2 si les États mettent en application les politiques nécessaires pour atteindre leurs objectifs. Ce scénario présente une trajectoire compatible avec les seuils de températures fixés par l’accord de Paris – soit une hausse maximale des températures moyennes mondiales limitée à + 2 °C.
- Le nouveau scénario : « zéro émission nette », le plus ambitieux pour le système énergétique global.
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