Etats-Unis – Jeudi 06/05/2021 – energiesdelamer.eu. Le parc éolien offshore « Revolution Wind », détenu par Orsted et Eversource, prévu dans une zone de l’Atlantique située à 12 miles au sud-ouest de Vineyard, entre dans sa phase de déclaration d’impact environnemental (EIS).
Le porte-parole du BOEM, Stephen Boutwell, a annoncé le 29 avril dernier, un avis d’intention (NOI) de préparer une déclaration d’impact environnemental (EIS) pour le plan de construction et d’exploitation (COP) soumis par Revolution Wind, LLC (Revolution Wind). Si le BOEM l’approuve, Revolution Wind sera autorisée à construire et à exploiter une installation d’énergie éolienne de 880 MW au large du Rhode Island et du Massachusetts. La publication de la NOI ouvre une période de commentaires publics de 30 jours. Pendant cette période, le BOEM organisera trois réunions publiques virtuelles de délimitation de la portée et acceptera les commentaires afin d’éclairer la préparation de l’EIS.
« La contribution du public joue un rôle essentiel dans l’identification et l’atténuation de tout impact potentiel des activités de développement énergétique proposées », a déclaré Amanda Lefton, directrice du BOEM. « Le BOEM s’engage à faire en sorte que tout développement futur de l’éolien en mer se fasse de manière sûre et responsable, et en bénéficiant des commentaires des principales parties prenantes. »
L’administration Biden-Harris a fixé un objectif ambitieux de 30 GW d’énergie éolienne offshore installée d’ici 2030, ce qui permettra de créer près de 80 000 emplois. L’avancement de l’examen des projets et la création d’une plus grande certitude sont essentiels pour obtenir les investissements nécessaires à la création d’une chaîne d’approvisionnement robuste et pour développer cette industrie naissante aux États-Unis afin de lutter contre le changement climatique et de créer des emplois bien rémunérés. S’il est approuvé, le projet Revolution Wind pourrait créer directement 1 200 emplois dans le Connecticut et le Rhode Island, ainsi que des milliers d’emplois induits.
Le processus de scoping du BOEM a pour but d’identifier les éléments à prendre en compte dans la COP EIS de Revolution Wind. Tout au long du processus de scoping, il y aura de multiples occasions d’aider le BOEM à déterminer les ressources et les questions importantes, les facteurs générateurs d’impact, les alternatives raisonnables et les mesures d’atténuation potentielles qui devraient être analysées dans la DIE.
La période de consultation publique de 30 jours se termine à 23 h 59, heure de l’Est, le 1er juin 2021. Les réunions virtuelles de cadrage du BOEM se tiendront aux dates et heures suivantes (heure de l’Est) :
Jeudi 13 mai, 17 h 30. Mardi 18 mai, 17 h 30. Jeudi 20 mai, à 13 h.
L’inscription aux réunions publiques virtuelles peut être effectuée ICI.
Les points saillants de la proposition de Revolution Wind :
Construction et exploitation d’un projet éolien en mer d’une capacité totale comprise entre 704 et 880 MW.
Installation de 100 turbines, jusqu’à deux sous-stations en mer et jusqu’à deux câbles d’exportation.
Fondations monopieux pour les turbines, et fondations monopieux et jacket pour les sous-stations offshore.
L’emplacement
Le projet Revolution Wind se situerait dans les eaux fédérales, à environ 17,4 milles nautiques (20 milles terrestres) au sud de Rhode Island. Le câble d’exportation de Revolution Wind toucherait terre à Quonset Point, à North Kingstown, dans le Rhode Island, et s’interconnecterait au réseau de transport d’électricité via la sous-station existante de Davisville, qui appartient à National Grid et est exploitée par celui-ci, à North Kingstown, dans le Rhode Island.
Revolution Wind devrait compter deux câbles d’exportation. Contrairement à Vineyard Wind 1, ces câbles ne passeront pas sous le canal Muskeget jusqu’à Cape Cod. Au contraire, les câbles d’exportation toucheront terre à Rhode Island. Le projet est destiné à fournir de l’énergie au Connecticut et à Rhode Island.
La participation du public
« La participation du public joue un rôle essentiel dans l’identification et l’atténuation de tout impact potentiel des activités de développement énergétique proposées », a déclaré Amanda Lefton, directrice du BOEM, dans un communiqué. « Le BOEM s’engage à veiller à ce que tout développement futur de l’éolien en mer se fasse de manière sûre et responsable, et en bénéficiant des commentaires des principales parties prenantes. »
contact mail Stephen Boutwell
POINTS DE REPÈRE
30/03/2021 – L’administration Biden ouvre la voie de l’éolien en mer
L’administration Biden : Nouvelles zones pour l’éolien en mer et création d’emplois – Partie 2/4
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