France – Mercredi 28/04/2021 – energiesdelamer.eu. Après un débat public de près d’un an et comme annoncé par les maîtres d’ouvrage du projet (Etat, RTE), la procédure de mise en concurrence pour un parc éolien de 1 GW en Normandie va concrètement démarrer, par le biais de la phase dite de dialogue concurrentiel, se félicite France énergie éolienne (FEE). Néanmoins, le syndicat professionnel appelle à « maintenir la dynamique ».
FEE rappelle, dans un communiqué publié à cette occasion, que l’étape de « dialogue concurrentiel » vise à co-construire les conditions de l’appel d’offres (cahier des charges), entre l’État et les candidats pré-qualifiés. La pré-sélection de six candidats pour cet appel d’offres illustre l’attractivité du marché français et vient récompenser les réformes législatives et réglementaires engagées depuis plusieurs années.
La procédure d’appel d’offres dite de « dialogue concurrentiel » pour un projet éolien en mer au large de la Normandie (d’une puissance cible de 900-1 050 MW), à une trentaine de kilomètres de la péninsule du Cotentin, avait été lancée officiellement par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le 15 janvier dernier. Cette première phase de pré-qualification des candidats, sur la base de leurs capacités techniques et financières, s’achève avec l’annonce par la ministre de la Transition écologique de six candidats retenus pour répondre à l’appel d’offres.
Mais, « si France Énergie Éolienne se félicite grandement du lancement de cet appel d’offres tant attendu, elle tient à rappeler que les acteurs du territoire comme la filière avaient appelé de leurs vœux, en octobre 2020 et sur la base des résultats du débat public sur le projet, le lancement de la procédure visant à anticiper un second projet au large des côtes normandes, par le biais de la saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP) ». Et la syndicat professionnel de rappeler que « 24 élu.e.s et acteurs économiques de la région Normandie avaient en effet explicitement demandé, par un courrier adressé au Gouvernement, d’envisager un second projet d’1 GW sur leur territoire, conformément aux ambitions de la loi énergie-climat et comme le prévoit la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en 2023. A défaut d’une saisine rapide de la CNDP, la France prendrait le risque de mettre à mal la dynamique industrielle de l’éolien en mer engagée sur le territoire national, et notamment en Normandie. »
FEE signale que « le territoire normand est un pôle industriel majeur de la filière éolienne en mer française : il compte trois unités de fabrication de composants de rang 1 (nacelles et pales, avec 2 unités / 750 emplois à terme au Havre et 1 unité / plus de 500 emplois à Cherbourg) ainsi qu’un nombre important de PME et ETI positionnées sur l’ensemble de la chaîne de valeur. L’ensemble portuaire Haropa (Grand port maritime du Havre / ports de Paris Seine Normandie) tout comme les Ports normands constituent également des opérateurs de premier plan pour toute la filière.
Dans le communiqué de FEE, Nicolas Wolff, son président indique : « Le lancement concret d’un nouvel appel d’offres éolien en mer au large de la Normandie est une excellente nouvelle pour le territoire et les acteurs de la filière. Le nombre de candidats retenu témoignage de l’attractivité du marché français de l’offshore. Il nous faut désormais collectivement maintenir cette dynamique, et poursuivre les efforts engagés, notamment en maintenant un rythme d’appels d’offres soutenu, conformément aux ambitions énergie-climat votées par le Parlement. La région Normandie est une terre d’accueil et un pôle d’excellence de l’industrie éolienne en mer française ».
POINTS DE REPÈRE
article du 27/04/2021 :
Ouverture du dialogue concurrentiel sur le projet éolien offshore de Normandie
27/11/2020 :
EMR – Mobilisation générale pour les énergies de la mer en Normandie
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