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France – Mardi 15/10/2019 – energiesdelamer.eu – En matière d’éolien offshore, sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), « nous avons eu les déclarations, maintenant il faut absolument avoir un gigawatt par an et pas un volume moyen », a indiqué Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), lors d’une conférence de presse ce mardi 15 octobre, sur l’état d’avancement de la PPE.
Le président du SER a rappelé que « pour 2021 et 2022, il n’y a aucun projet identifié », or pour assurer la rentabilité des usines, il faut de la visibilité. « C’est possible, il y a un potentiel suffisant, mais la planification doit démarrer sans tarder », a insisté Jean-Louis Bal.
Sur l’éolien flottant, le compte semble y être, un gigawatt, dès 2020, et chaque année jusqu’en 2024 doit être affirmé, pour éviter un trou d’air pour les volumes d’éolien en mer posé.
Le projet de PPE a été présenté avant Dunkerque, a ajouté Jean-Louis Bal. Or, Dunkerque montre que l’argument « c’est cher » ne tient plus. Il faut donc combler ce trou d’air potentiel. C’est d’ailleurs ce que disent les fabricants GE et Siemens Gamesa, qui ont engagé des usines sur le territoire, avec à la clé quelque 750 emplois. « S’il y a un trou, qu’est-ce qu’on fait de ces emplois ? » martèle le président du SER. Et d’ajouter qu’il y a là un enjeu de « cohérence de politique énergétique et de politique industrielle ».
Dans le futur World Energy Outlook de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), qui sera présenté à Copenhague le 25 octobre prochain, l’Agence montre que l’éolien offshore pourrait rapidement devenir la première source d’électricité en Europe, a-t-il signalé, et la France a une place dans cet enjeu.
Et si sur l’éolien tout n’est pas parfait, le SER note une amélioration en tendance, côté hydrolien, le président du SER a constaté que cette source d’énergie faisait partie des « filières oubliées » et « encore maltraitées », alors même qu’il y a quelques Pme qui continuent en France et qui font de réels progrès (Sabella et Hydroquest, pour ne citer que ces deux-là !) et auxquels on peut ajouter HYDRO-GEN, EEL Energy, Guinard…. C’est pourquoi le SER juge qu’il faut mettre en place les conditions nécessaires pour engager la phase de démonstration industrielle, et faire qu’en 2023, lors de la révision de la PPE, il puisse y avoir des appels d’offres ad hoc.
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