France – Vendredi 12/10/2018 – energiesdelamer.eu. La Rochelle, ville moteur du développement durable a établi un véritable partenariat entre le Port Atlantique La Rochelle, Atlantech et l’Université de La Rochelle.
Avant la conférence donnée par Jean Jouzel sur le dernier Rapport du GIEC paru lundi dernier, Jean-François Fountaine président de la Communauté d’agglomération a ouvert aux côtés de Jean-Marc Ogier, président de l’Université « les Premières Rencontres LUDI », du même nom que le projet de l’université qui se met en place. Il a rappelé les objectifs du projet « 1er Territoire Littoral Zéro Carbone » d’ici 2040, dans le cadre de « Territoires d’innovation de grande ambition » (TIGA).
En effet, si Jean Jouzel, a souligné à plusieurs reprises, que les prévisions faites par les chercheurs du GIEC il y a trente ans sont « malheureusement confirmées »…. et que « les hommes, les territoires et les villes » ont des rôles clés.
Cette deuxième journée doit le démontrer et participer au travail de décloisonnement des organisations et des sytèmes de pensée. La démonstration sera faite par les enseignants chercheurs de l’université et des entreprises partenaires.
« Il faut que les connaissances pénètrent le monde administratif » martèle systématiquement Yves Hénocque, président de la deuxième après-midi des Rencontres «Littoral Urbain Durable Intelligent» qui est animée par Frédéric Denhez, journaliste et écrivain.
Pour réunir les potentiels de réflexions et d’actions des et entre chercheurs, mais également entre chercheurs, entreprises, associations, élus et citoyens …. une mue s’opère. Des solutions opérationnelles permettent la réorganisation des systèmes.
Alors, de quelle manière l’université de La Rochelle se projette dans l’avenir, et à partir de quelle logique interdisciplinaire et pluridisciplinaire, émerge avec le schéma du projet LUDI «Littoral Urbain Durable Intelligent » qui intègre les facteurs de changement pour cet espace terre / mer ?
Comment relier la mer et la terre, et intégrer les mers et l’océan global au niveau « local » ?
Si l’on prend l’exemple du projet « Territoire Zéro Carbonne » de la Rochelle, mentionné ci-dessus, qui a été sélectionné le 5 janvier 2018 dernier par le Secrétariat Général à l’Investissement dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Territoires d’innovation de grande ambition » (TIGA), l’ambition tend à montrer que la ville est inscrite et s’intégrer dans l’écosystème.
Doté de 450 millions d’€ sur 10 ans, l’appel est géré par la Caisse des Dépôts au titre du Programme d’investissements d’avenir. Son ambition est d’accompagner 10 projets de territoires, d’intérêt national, qui articulent l’innovation dans le domaine de l’excellence environnementale, les initiatives publiques et les ressources académiques, scientifiques, économiques et industrielles.
La Communauté d’Agglomération de La Rochelle, associée à la Ville, à l’Université, à Atlantech et au Port Atlantique La Rochelle a proposé la candidature du territoire sous l’intitulé « La Rochelle, 1er territoire littoral zéro carbone » a été sélectionnée. Les lauréats seront bientôt connus. Pour le moment, les dossiers sont encore à Matignon pour les arbitrages, mais les décisions devraient très prises avant la fin de l’année.
Le projet TIGA qui se met en place, porte sur des enjeux majeurs afin de répondre aux questions climatiques urgentes, comme la relation entre le carbone et l’océan, les mobilités durables, les énergies renouvelables (terre et mer), la rénovation du bâti public et privé pour l’efficience énergétique et l’écologie industrielle avec le traitement des déchets et les circuits locaux de recyclage. Et d’ici 2040 le territoire sera zéro carbone !
Le consortium rochelais a aussi travaillé sur la conception d’un agrégateur carbone dont l’objet est de calculer en temps réel les émissions de carbone de tout type et l’impact de la mobilisation des habitants sur la question des enjeux environnementaux. Leur programme vise aussi à inciter le financement de projets environnementaux grâce à la vente de crédits carbone.
Points de repère
A partir de 14h, Journée d’échange des experts avec Yves Hénocque, Ifremer et président de la commission littorale et « Mer » de la Fondation de France, président de la table ronde, des enseignants chercheurs du CERC, LIENSs, LaSIE, L3i, MIA…
L’enjeu est important pour l’université de La Rochelle qui a engagé un processus pour encadrer et développer le projet d’établissement autour du fondement « Littoral Urbain Durable Intelligent » pour la période 2018-2021.
L’objectif est de permettre aux étudiants d’être en prise directe avec les réalités du monde des sciences dures et des sciences sociales, et aux futurs employeurs d’embaucher des étudiants innovants, ouverts et en phase avec les évolutions que le projet d’établissement va permettre d’acquérir sur le fondement du projet «Littoral Urbain Durable Intelligent» LUDI.
Publicités Google :