France – Vendredi 04/09/2020 – energiesdelamer.eu – Le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN) a réuni son Assemblée Générale le jeudi 3 septembre 2020, à la Maison de l’Amérique Latine (Paris). Xavier Ducept, directeur de cabinet d’Annick Girardin, ministre de la Mer, retenue par le Conseil des ministres, et Philippe Darmayan, Président de l’UIMM, organisation patronale de la métallurgie, étaient les « grands invités ».
Hervé Guillou, Président du GICAN, a confirmé la dynamique de l’industrie navale française. Elle cumule en 2019 un chiffre d’affaires total de 12,3 milliards d’euros (contre 11,4 milliards d’euros en 2018, soit une hausse de 9%) dont 6,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel pour les activités défense et 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel pour les activités civiles, et 48 100 emplois directs (contre 47 100 en 2018, soit une hausse de 2,1%).
Mais l’industrie navale française, malgré ses réussites, autant en France qu’à l’international, a été durement touchée par la crise de la Covid-19 et doit maintenant se relancer en France, comme à l’export.
« Il y a deux temporalités : Celles du naval et de l’industrie du nautisme, et celles d’Evolen et des EMR ».
Hervé Guillou déclare : « Le plan de relance proposé par le GICAN, et la Filière des Industriels de la Mer, met en avant le besoin d’une relance par la commande, pour des navires et équipements civils et militaires, mais aussi par l’offre et l’innovation, grâce notamment à une montée en puissance et une accélération des financements publics d’investissement labellisés par le CORIMER, pour accélérer en priorité sur le verdissement, le développement des énergies renouvelables de la mer et la transition numérique des navires. Le plan de relance proposé le 3 septembre par le Gouvernement doit permettre de consolider la filière française et européenne et favoriser la résilience et la souveraineté, par la relocalisation de certaines activités et le développement de l’emploi industriel ».
Dans ses interviews à energiesdelamer.eu, Hervé Guillou précise d’une part et d’autre part qu’il « convient de ne pas arrêter, dans les énergies renouvelables de la mer, la dynamique d’instruction de projets, car nous ne sommes pas encore dans une dynamique de production immédiate ».
En ce qui concerne le Plan de relance, Hervé Guillou s’inquiète du manque d’implication pour les investissements sur les énergies de la mer : « il ne faut pas sacrifier le long terme ».
Le GICAN a en outre présenté lors de son Assemblée Générale son rapport d’activités 2019/2020, ainsi que la première édition de son Livret de l’Intelligence Économique
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