Jacques Hardelay, directeur général de STX France, compte en particulier sur l’appel d’offres de l’État français pour des parcs totalisant 3.000 mégawatts, qui doit être bouclé d’ici la fin de l’année, il cible plus largement le marché européen où 7.200 éoliennes doivent être posées d’ici à 2020. (lire aussi article sur la diversification de STX-France).
Le 12 mai dernier, le chantier naval a estimé à 200 millions d’euros de chiffre d’affaires de potentiel dans ce domaine, ce qui permettrait de créer 600 emplois nouveaux chez STX et ses sous-traitants.
La diversification des chantiers STX de Saint-Nazaire , correspond à la fois à la nouvelle politique développée par le gouvernement français en faveur des énergies renouvelables de la mer et les accords récents que le chantier avaient déjà pris avec plusieurs acteurs, dont DCNS et le Port du Havre.
Jacques Auxiette, président de la région des Pays-de-la-Loire, et Jacques Hardelay, directeur général de STX-France, ont signé “trois conventions d’aide à l’innovation” concernant les projets Fondéol (fondations pour les éoliennes off-shore), Poséole (bateau pour la pose d’éoliennes) et Wattéole (sous-station électrique pour les champs éoliens off-shore).
Fondéole, des fondations innovantes pour éoliennes.
Pour ces dernières, les partenaires associés dans le projet (STX Solutions, STX France, Centrale Nantes et EMCC) ont adopté une démarche en trois axes : établir un état de l’art de l’ensemble des champs éoliens offshore en Europe et assurer une veille technologique tout au long du projet, développer les outils, méthodes et processus de calculs pour les fondations pour éoliennes (fondation gravitaire béton, mixte acier/béton, transportable et auto-installables, une ou plusieurs fondations de type jacket, fondations mixtes.
La région Pays de la Loire est directement concernée par le premier appel d’offres national sur l’implantation des champs d’éoliennes offshore avec le site du banc de Guérande et du site des Deux Iles (au large de l’île d’Yeu et Noirmoutier) qui connaît un nouveau développement et a décidé 30 millions d’euros sur 10 ans d’investissements pour les EMR et aurait déjà consacrée 6 millions d’euros aux énergies marines renouvelables.
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