Brest (France-UE) – 6/1/2011 – 3B Conseils – Pour une fois nous aborderons les avantages probables des énergies renouvelables de la mer par la sécurité. Le développement des forages profonds en mer demandent une sécurité et des moyens financiers accrus. Le CEDRE (Centre de documentation de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) basé à Brest qui a été observateur et intervenant, propose une analyse de l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon dans son bulletin d’information de décembre 2010.
Le 20 avril 2010 à 66 km au large des côtes de la Lousiane, la plate-forme de forage pétrolier offshore semi-submersible, Deepwater Horizon (Macondo/MC 252) construite en 2001 (longueur 121 m, largeur 78 m, hauteur 41 m) est victime d’une explosion suivie d’un incendie dus à un « blow out ». Les gardes côtes américains parviennent à évacuer 115 des 126 personnes présentes sur le site au moment du drame. 17 blessés et 11 disparus sont à déplorer. La plate-forme sombre le 22 avril et les 2000 à 2500 m3 d’hydrocarbures présents à bord partent en fumée et se répandent en mer.
Fin août, le volume de dispersant épandu en surface dépasse les 4000m3….. fin juillet, 411 opérations de brûlage contrôlé ont permis de disperser dans l’atmosphère plus de 42 000m3 d’hydrocarbure…. D’après Christophe Rousseau, directeur adjoint du CEDRE, il est évidemment trop tôt pour avoir une idée précise de l’impact environnemental d’une telle pollution. 23500 échantillons ont été prélevés dans l’atmosphère, l’eau, les sédiments, la faune, la flore … Le 1er octobre dernier le Gulf Coast Claims Facility (GCCF) provisionné à hauteur de 20 milliards de dollars indiquait avoir enregistré 86 000 demandes d’indemnisation et en avoir traité 44 000 pour un montant de $ 806 millions.
Sans condamner les plates formes pétrolières à la suite de ce malheureux et très grave accident, il faut aussi réfléchir aux impacts environnementaux des nouveaux systèmes d’énergies marines pour un développement durable. Il convient de mettre en perspective les atteintes potentielles à l’environnement, naturellement considérées comme bien moindre afin de ne pas handicaper des technologies naissantes et qui seraient plus respectueuses de l’environnement sans sous-estimer les risques et en évaluant leurs coûts potentiels. (cf. article du 29/12/2010 du Laboratoire des sciences marines au Pacific Northwest Labotary à Sequim (Etat de Washington). Nous avons maintenant une référence.
Article : BB
Source : NOAA, Christophe Rousseau CEDRE
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