NEW YORK (Etats Unis) – 26/08/2008 – 3B Conseils – Quel symbole ! Des éoliennes offshore aux pieds de la statue de la Liberté (Lady Liberty) ! Ce serait le symbole même de l’indépendance énergétique des Etats-Unis et c’est ce qui se profile pour 2018. En effet, le maire de New York, Michaël Bloomberg, vient de l’affirmer au cours d’un  » appel à idées  » concernant la production d’énergies renouvelables pour la Big Apple. Dans un discours très détaillé (en intégralité ICI), il n’a pas hésité à qualifier le fuel de  » dirty energy  » (énergie sale), ce qui dans la bouche d’un homme politique américain est loin d’être un terme sans conséquence. Dans son  » appel à idées « , Michaël Bloomberg a placé à égalité l’énergie éolienne en mer, l’éolien au sommet des gratte-ciels ou intégrés à eux, l’exploitation de l’énergie des courants de la baie d’Hudson et de l’East River (en ce moment en cours de réalisation cf. notre article du 17/03/08 ICI), l’énergie géothermique et l’énergie solaire. Bloomberg s’est montré particulièrement optimiste et intéressé par l’exploitation de l’énergie du vent en mer, affirmant que cette seule technologie pourrait permettre de satisfaire 10 % des besoins de la ville en électricité d’ici à 2018. Et d’insister de façon spectaculaire en disant :  » Je pense qu’il serait vraiment magnifique que notre célèbre Statue de la Liberté et sa lumière ne se contente plus seulement d’accueillir les immigrants mais qu’elle leur montre surtout une lumière alimentée par le biais des énergies propres et en particulier par celle d’une ferme éolienne en mer située à ses pieds. » Waow !!! Ça c’est de la déclaration ! Mais, même si les New-Yorkais auraient tendance à se montrer plus accueillants que d’autres pour ce symbole d’indépendance nationale que représenterait une ferme éolienne au pied de Lady Liberty, cela n’en pose pas moins un sérieux problème d’urbanisme et portuaire à résoudre. Michaël Bloomberg a encore du boulot avant de faire admettre aussi facilement que le maire de San Francisco, Gavin Newsom, l’introduction d’éoliennes dans le paysage portuaire. L’exemple de la demande en annulation du parc voisin de Cape Wind avec ses 130 éoliennes au large de Nantucket Sound (cf. nos divers articles sur ce sujet) a littéralement traumatisé les acteurs des énergies propres en mer aux USA. Il va falloir que le maire de New York et son équipe se montrent particulièrement imaginatifs ou audacieux ou même…les deux. En tout cas la volonté est on ne peut plus ferme.
Article : Francis ROUSSEAU
Documents de référence et illustration de préfiguration : Mairie de New York City.


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