SAINT-PAUL – (Ile de La Réunion-France-U.E) – 13/06/2009 – energiesdelamer.eu – Selon le journal réunionnais Clicanno ICI, le 6 juin dernier, un courantomètre a été immergé dans la baie de Saint-Paul pour mesurer la quantité d’énergie de courants marins disponible à l’exploitation. C’est une mesure différente de celles déjà effectuées par l’Ifremer à 100 km des côtes. Des éléments de réponse tomberont d’ici trois mois,
Le courantomètre a été posé précisement au large du Cap La Houssaye, à 40 mètres de profondeur. Les critères déterminants pour une exploitation efficace des courants marins reste sa vitesse et sa fréquence. Selon le spécialistes Il faut 3,4 noeuds de façon régulière pour que le courant ait une chance d’être exploitable. Cette prise de mesure sera étalée sur trois mois pour intégrer dans les données les variations des conditions climatiques qui évoluent d’une période à l’autre.
» Ces résultats vont déterminer une éventuelle poursuite vers des recherches approfondies en se rapprochant d’industriels qui développent une technologie pour l’énergie des courants » a déclaré Laurent Gautret de l’ARER. Il précise par ailleurs que si les résultats sont positifs, il faudra compter un délai de 5 ans avant que les courants de la baie de Saint Paul ne produisent de l’énergie, ajoutant que » dans tous les cas, il faudra un retour d’expérience sur les technologies actuellement testées en Bretagne ». Open Hydro ? Sabella ?…
Plusieurs partenaires se sont groupés pour mener cette mise en test réunionnaise : l’Arer (Agence régionale de l’énergie Réunion), l’Arvam (Agence pour la recherche et la valorisation marines,), l’Arda (Association Réunionnaise de développement de l’aquaculture), la commune de Saint-Paul, trois investisseurs privés réunionnais et un investisseur australien. Pour être complète, il devra être procédé dans le futur à l’immersion de deux autres outils de même type sans doute a proximité près des cages a poissons de l’Ardaa. » Ce sont d’ailleurs les plongeurs de l’Arda qui ont alerté les autorités sur la présence de courants forts ressentis alors qu’ils positionnaient leurs cages, dans la baie de Saint-Paul », indique Laurent Gautret de l’Arer. Ceci comme pour répondre à la nature de la concertation existant entre ceux qui développent les énergies renouvelables marines et les usagers de la mer.
Article : Francis ROUSSEAU
Docs : sites liés. Photos : Mouillage d’un courantomètre ©IRD
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