France – Vendredi 6/01/2017 – Quotidienne – www.energiesdelamer.eu. DCNS, présidé par Hervé Guillou est entré dans le monde des énergies renouvelables de la mer depuis 2008 avec l’ancien président Patrick Boissier et le DGA Bernard Plancher. Hervé Guillou a accéléré le développement de DCNS dans les énergies renouvelables de la mer en recentrant la division sur 3 technologies et en abandonnant pour le moment le houlomoteur. En créant DCNS Energies marines, cette filiale “issue de la start up interne” de DCNS concrétise une ambition, celle de participer à la production d’électricité dont la consommation électrique doit augmenter de 30% d’ici à 2030.
DCNS, qui est détenu à 62% par l’Etat et à 35% par Thales, a pour objectif de réaliser 15% à 20% de son chiffre d’affaires dans les énergies marines renouvelables d’ici 2024. La filiale dédiée est présidée par Thierry Kalanquin, qui était à la tête de la division Energies et infrastructures Marine de DCNS. DCNS Energies est créée en partenariat avec Bpifrance, Technip et BNP Paribas Capital. Actuellement 250 experts sont répartis entre la France et l’Irlande.
Objectif : Etre un fournisseur leader et baisser les coûts
A ce jour, DCNS Energies qui se veut être un fournisseur clé en mains souhaite proposer un portefeuillle de solutions pour “une industrie qui produit localement. L’objectif de chiffre d’affaires est d’un milliard d’euros d’en moins de 10 ans” a déclaré Thierry Kalanquin.
Au Canada, le prix du KW/h de la production d’électricité par l’hydrolienne OpenHydro est d’environ 500$ canadien. L’objectif est autour de 100€ ce qui revient à la même décroissance des coûts que l’éolien en mer.
Le portefeuille de sites
L’ambition de DCNS a été aussi de “préempter les meilleurs sites de production”. En France (2 contrats : 1 pour l’hydrolienne dans le raz Blanchard, 1 pour l’éolien flottant à Groix), en Irlande, au Japon, en Malaisie, au Chili et au Canada où deux contrats sont également en cours.
DCNS Energies
Cette filiale, dont le capital est réparti entre DCNS à 55%, BPI France 36%, et pour le reste du capital entre Technip et BNP Paribas est dotée de 100 millions d’euros de fonds propres.
Trois technologies ont été conservées :
. l’énergie hydrolienne avec OpenHydro et EDF EN
. l’énergie thermique en mer avec Nemo (centrale de production d’énergie thermique des mers flottante d’une puissance nette de 10,7 MW implantée en Martinique menée avec Akuo Energy)
. l’éolien flottant mené avec le consortium porté par Eolfi pour la ferme pilote d’éoliennes flottantes au large de Groix avec le soutien de la région Bretagne. Il convient également de ne pas oublier la R&D éolien flottant menée avec l’Université du Maine aux Etats-Unis.
A ce jour 150 millions d’euros ont été consacrés à la R&D depuis 8 ans pour l’hydrolien, en plus des 100 millions d’euros consacrés à l’achat d’OpenHydro.
Le grand retour de Technip
C’est aussi le grand retour de Technip qui était sorti depuis 2015 des énergies renouvelables de la mer notamment après les travaux de mise en place du câble flottant avec Statoil et de l’éolienne flottante Vertiwind.
Nello Uccelletti, Président Onshore et Offshore de Technip souhaite avec sa participation « apporter son expérience à l’international dans les projets complexes ». La présence géographique de Technip dans l’O&G, n’empêche pas le Groupe de viser le marché des 26% de renouvelables dans la production d’énergie d’ici à 2020.
. Une répartition des activités en France
Un site de production d’hydroliennes à Cherbourg
Pour l’hydrolien, la constrution de l’usine de Cherbourg doit être lancée en 2017 pour répondre à la livraison des hydroliennes pour le raz Blanchard et Aurigny. La machine pèse 300 tonnes et repose sur une embase de 1 000 tonnes. Son diamètre est de 16 m et sa puissance est de 2 MW. Il est également prévu l’assemblage de l’éolien flottant pour Groix et le Maine.
Le site principal d’ingénierie sera à Brest. Les deux autres centres seront basés à Nantes et en Irlande.
Points de repère
25/11/2016 – Quotidienne – Première production électrique pour l’hydrolienne d’OpenHydro au Canada par «Cape Sharp Tidal», co-entreprise créée par Emera et OpenHydro, une filiale de DCNS, sur le site du centre de recherche FORCE (Fundy Ocean Research Centre for Energy) ICI.
02/06/2016 – Quotidienne. DCNS fait partie du consortium du département Structures avancées et Composites Center de l’Université du Maine qui développe Aqua Ventus ICI
24/07/2009 – Quotidienne – L’éolienne flottante Hywind fabriquée par le pétrolier Statoil Hydro et Technip ICI.
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