France – Mardi 15/09/2020 – energiesdelamer.eu. Le Grand Port Maritime de Bordeaux a été retenu en juillet dernier dans le cadre d’un appel à projets européen visant à lancer les premières études du déploiement de l’hydrogène en milieu portuaire.

Le projet de développement de la filière hydrogène du port de Bordeaux franchit une nouvelle étape dans sa conception. La Commission européenne l’avait retenu parmi 262 autres dossiers. Porté par Storengy, le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB) et Nexeya, ce projet de valorisation de l’hydrogène en région bordelaise dont la matière transiterait par le port doit débuter par des études. Le projet avait été annoncé par Cécile Prévieu, Présidente Exécutive de Storengy, Jean-Frédéric Laurent, Président du Directoire du Grand Port Maritime de Bordeaux et Pierre-Olivier Besombes, Directeur de la GBU ASC et exécutif vice-président de Nexeya, lors des Assises Européennes de la Transition Energétique 2020 qui s’étaient déroulées à Bordeaux, durant lequel ils avaient signé un protocole d’accord.

Après les projets PÉÉPOS, GIRONDE XL et PIXEL, le Grand Port de Bordeaux confirme ainsi sa volonté de se positionner comme un port catalyseur d’innovation. Le projet « H2Bordeaux » est une étude visant à préparer le déploiement de l’hydrogène en tant que carburant alternatif sur le port, tout en soutenant la transition énergétique des opérations portuaires.

Le projet encouragera le développement d’un écosystème fondé sur l’hydrogène dans la zone portuaire, contribuant ainsi à la décarbonisation du port et à la réduction de l’empreinte carbone de la métropole de Bordeaux. Il reposera notamment sur la récupération d’un hydrogène non valorisé produit à proximité du port de Bordeaux.

Les objectifs de cette étude seront donc de:

  • De valoriser les potentiels consommateurs d’hydrogène dans la zone du port de Bordeaux: mobilité terrestre ou fluviale, applications stationnaires;
  • Soutenir le développement de la filière hydrogène et notamment les fournisseurs de solutions;
  • Créer un projet référence servant de base de réplicabilité pour d’autres projets similaires dans d’autres zones portuaires européennes;
  • Poser des jalons pour la conversion et la fabrication d’engins à l’hydrogène.

Le cofinancement de l’UE s’élève à 375 000 €, soit 50% du montant total du projet. Les partenaires de l’étude, qui démarrera en septembre et se terminera en 2022, sont Nexeya et Storengy.

 

POINTS DE REPÈRE

Le port de Bordeaux a établi un partenariat avec Engie Solutions et l’industriel Nouryon « dont la production de chlorate de sodium par électrolyse de la saumure, élaborée à partir du sel importé via le port de Bordeaux, génère une quantité importante d’hydrogène, avait indiqué le GPMB. La valorisation des 3000 tonnes d’hydrogène produit accélérera le verdissement de l’industrie et de la mobilité, ainsi que la structuration d’une large filière hydrogène néo-aquitaine. »

 

La thématique « hydrogène portuaire » sera largement abordée lors des 10èmes Assises du « Port du Futur » organisées par le CEREMA et le Ministère de la transition écologique les 5 et 6 novembre 2020 qui se tiennent à Paris à la Fédération nationale des travaux publics à Paris 8e.

 

Ne copiez pas l’article, copiez le lien, vous protégez ainsi les droits d’auteur de notre équipe rédactionnelle.


Publicités Google :