France – Vendredi 10/01/2020 – energiesdelamer.eu. Commandée en août dernier par la société Parc du Banc de Guérande, codétenue par EDF Renouvelables et Enbridge Inc, la sous-station dont la première tôle a été découpée hier à Saint-Nazaire, quittera les Chantiers de l’Atlantique à l’été 2021, pour être reliée aux éoliennes Haliade de GE en 2022.
3 questions aux Chantiers de l’Atlantique
Combien de personnes travaillent sur la découpe de la sous-station et emplois prévisible sur l’ensemble du projet banc de Guérande / Parc éolien en mer de Saint-Nazaire ?
Plus de 200 personnes Chantiers de l’Atlantique travailleront sur le projet en plus des coréalisateurs et fournisseurs. De plus nous avons créé une trentaine de postes dans le cadre du developpement de nos activités EMR. L’Usinage est réalisée à l’Unité Flexible d’Usinage puis dans nos halls de pré-fabrication principalement dans l’usine Anemos, l’atelier dédié aux équipements offshore.
Quelles spécificités pour cette nouvelle sous-stations SeeOS par rapport à celles déjà construites pour RENTEL et Arkona ?
C’est le premier projet français en exécution, un projet en consortium avec nos partenaires GE et SDI (groupe DEME), avec des fondations adaptées aux conditions géotechniques du site du Banc de Guérande. C’est d’autre part la plus puissante que nous construisons.
Quelle est la durée prévisible de la construction ?
La construction démarre en ce début d’année et se terminera à l’été 2021 pour ce que l’on appelle la construction Onshore. Viendront ensuite les travaux d’installation et les travaux Offshore qui devrait se terminer début 2022.
Le communiqué précise que par ailleurs, le même groupement mené par Atlantique Offshore Energy (la Business Unit dédiée aux Energies Marines de Chantiers de l’Atlantique) avec ses partenaires GE Grid Solutions et SDI (DEME Offshore), a également été retenu par les sociétés Eoliennes Offshore des Hautes Falaises et Eoliennes Offshore du Calvados détenues par EDF Renouvelables, Enbridge et wdp offshore, pour concevoir, fabriquer et installer les sous-stations des parcs éoliens de Fécamp et de Courseulles-sur-Mer.
La livraison de la sous-station de Fécamp, d’une puissance totale d’environ 500 MW devrait intervenir en fin 2022, et celle de Courseulles-sur-Mer, d’une puissance d’environ 450 MW, en 2023.
Sur la période d’exécution de ces trois projets, plus de 400 emplois (Chantiers de l’Atlantique et coréalisateurs) seront mobilisés dans le bassin d’emploi nazairien.
Le consortium retenu pour ces sous-stations, regroupe les savoir-faire :
- d’Atlantique Offshore Energy, qui s’occupera de la conception, fabrication et mise en service du topside et de la fondation de type jacket ;
- de GE Grid Solutions, en charge de la conception, fabrication et mise en service des équipements électriques haute tension et des systèmes de protection et contrôle-commande ;
- de SDI (DEME), pour le transport et l’installation de ces structures et la pré-installation des pieux en mer. Une fois mis en service, les trois parcs éoliens en mer permettront de couvrir l’équivalent de la consommation domestique en électricité de près deux millions de personnes en France.
« Ce choix permet de renforcer la filière industrielle française de l’éolien en mer, qui doit faire face à une dynamique de marché particulièrement concurrentielle » a déclaré Frédéric Grizaud, Directeur d’Atlantique Offshore Energy. « Après nos premiers succès en Europe, nous sommes fiers de consolider notre savoir-faire industriel pour ces projets qui nous donnent de la visibilité, avant d’autres à venir prochainement, en France et dans le monde, pour lesquels nos ambitions sont fortes ».
Photos © Chantiers de l’Atlantique / B. Biger
Points de repère
09/01/2020 – Une première en France, puisque c’est la première tôle d’une sous-station électrique pour un parc éolien en mer français qui est découpée. Le parc de Saint-Nazaire est dirigé par Olivier de la Laurencie d’EDF Renouvelables.
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