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France – Vendredi 26/07/2019 – energiesdelamer.eu – Les communiqués de presse de la Commission Européenne et du Ministère de la transition énergétique ont été publiés.

 

La Commission Européenne a annoncé ce 26 juillet 2019 avoir approuvé l’aide d’Etat français accordée aux six premiers parcs éoliens en mer. Il s’agit d’un nouveau pas important dans le développement de cette filière renouvelable.

 

Les décisions finales d’investissement vont pouvoir débuter ainsi que les recrutements et le choix des fournisseurs*.

Un communiqué de presse du Ministère de la transition énergétique et solidaire mentionne que le développement des énergies renouvelables en mer, et notamment l’éolien, est une composante majeure de la transition énergétique. En mer, le vent est plus fort et plus régulier qu’à terre et les éoliennes fonctionnent donc de l’ordre de deux fois plus. En outre, les éoliennes installées en mer sont en moyenne deux à quatre fois plus grandes que les éoliennes terrestres et produisent donc plus d’énergie. Enfin, la taille des espaces en mer permet d’installer un grand nombre d’éoliennes pour des puissances totales importantes, équivalentes à la moitié d’un réacteur nucléaire par parc.

 

L’Etat avait attribué, en 2012 et 2014, les six premiers parcs éoliens en mer de Saint-Nazaire, puis Fécamp et Courseulles à un consortium mené par EDF EN et, de Saint-Brieuc à un consortium mené par IBERDROLA et de Dieppe Le Tréport et Yeu-Noirmoutier à un consortium mené par ENGIE.

 

Ces premiers parcs reposaient sur des appels d’offres prévoyant le déploiement d’une filière industrielle en France, qui est déjà une réalité avec les usines de General Electric à Saint-Nazaire et à Cherbourg, et qui donnera lieu à la création de futurs emplois notamment au Havre avec l’usine de Siemens Gamesa. Les éoliennes de ces parcs proviendront ainsi d’usines implantées en France.

 

En 2018, le Gouvernement avait renégocié avec succès le tarif de soutien public à ces projets, afin de tenir compte des économies permises par les progrès technologiques de la filière. C’est ce tarif renégocié qui a été approuvé par la Commission, confirmant ainsi le juste résultat de cette renégociation.

La décision de la Commission européenne ouvre la voie au lancement de la filière française de l’éolien en mer avec l’installation des 6 premiers parcs.

 « L’éolien en mer est une énergie majeure pour la transition écologique : avec cette décision, la Commission Européenne approuve le soutien public accordé aux six premiers parcs éoliens en mer et valide les résultats de la renégociation par l’Etat des tarifs. Cette décision était la dernière attendue pour le lancement effectif du parc éolien en mer de Saint-Nazaire et consolide ainsi la filière française » a déclaré Elisabeth Borne.

 

Le communiqué de la Commission européenne précise qu’elle  » a estimé que le soutien prévu à six grands parcs éoliens offshore dans les eaux territoriales françaises était conforme aux règles de l’UE en matière d’aides d’État. Les mesures aideront la France à réduire ses émissions de CO2, conformément aux objectifs de l’UE en matière d’énergie et de climat, sans fausser indûment le jeu de la concurrence au sein du marché unique.

La Commission a apprécié les six mesures au regard des règles de l’UE en matière d’aides d’État, et en particulier sur la base de ses lignes directrices de 2008 concernant les aides d’État à la protection de l’environnement.

 

La directive sur les énergies renouvelables a défini, pour tous les États membres, des objectifs chiffrés à atteindre d’ici à 2020 en ce qui concerne la part d’énergie produite à partir de sources renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie. Pour la France, cet objectif est fixé à 23 %. Les projets concernés visent à contribuer à la réalisation de cet objectif.

De plus amples informations sur la décision de ce jour seront publiées sous les références SA.45274, SA.45275, SA.45276, SA.47246, SA.47247 et SA.48007 dans le registre des aides d’État figurant sur le site web de la Commission consacré à la concurrence, une fois que les éventuels problèmes de confidentialité auront été résolus.

Cet accord de l’Europe semble pouvoir couper court aux déclarations de Gardez les caps relatifs au Parc de Saint Brieuc qui souhaitait saisir la cour de Justice européenne après le rejet de la requête de l’association estimant dans un article de Ouest France que  » la commission n’a toujours pas rendu sa décision. Le Conseil d’État aurait dû poser une question préjudicielle à la Cour de justice de l’Union européenne. La France est dans l’illégalité. »

 

 

Points de repère

 

La « Journée Sourcing éolien offshore » organisée par BDI pour les opérateurs des parcs éoliens en mer posés (y compris le parc de Dunkerque) aura d’autant plus de succès que l’horizon est maintenant dégagé…. 

Rendez-vous le mardi 1er octobre 2019 à la CCI Ille et Vilaine – 2 avenue de la Préfecture Rennes de 9h30 à 18h,

Pour tout renseignement complémentaire consultez l’agenda des événements d’energiesdelamer.eu et inscrivez-vous avant le 20 septembre 2019

 


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