Bruxelles – Europe – Lundi 24/06/2019 – energiesdelamer.eu. La Commission européenne estime que 240 à 450 GW d’éolien offshore seront nécessaire d’ici à 2050 pour concrétiser l’ambition européenne en matière d’économie décarbonnée. C’est l’avis du Commissaire européen Miguel Arias Cañete, chargé de l’action climat et de l’énergie relève Wind Europe.
WindEurope a diffusé un communiqué à la suite de la réunion des ministres de l’énergie des pays de la mer du Nord qui se sont réunis le jeudi 20 juin 2019 à Esbjerg au Danemark. Ils ont convenu d’étendre et d’intensifier leur coopération dans le domaine de l’éolien offshore.
L’énergie éolienne en mer est une clef essentielle pour concrétiser l’ambition européenne en matière d’économie décarbonnée. Une économie avec émission net zéro d’ici 2050 reposera sur les énergies renouvelables. Cela impliquera un total de 240 à 450 GW d’éolien offshore, selon la Commission européenne.
Fournir de l’énergie éolienne en mer nécessite deux choses : une ambition nationale plus grande et une coopération internationale, en particulier dans la mer du Nord. Ce dernier point est essentiel pour développer de manière rentable l’énergie éolienne en mer.
C’est pourquoi les ministres de l’énergie de la mer du Nord ont convenu aujourd’hui de prolonger leur Déclaration politique de coopération énergétique entre les pays de la Mer du Nord au-delà de 2019, accord qui avait été signé à l’origine en 2016.
L’industrie éolienne reconnaît les progrès réalisés jusqu’à présent dans les contributions soumises aux ministres avant la réunion et appelle les gouvernements à collaborer encore plus étroitement dans le domaine de l’éolien offshore. Ils devraient également renforcer la coopération avec l’industrie éolienne et les autres utilisateurs de la mer.
La collaboration devrait être stratégique. Les objectifs en matière de volume ainsi que les politiques visant à les atteindre, devraient être précisés dans les plans nationaux pour le climat et l’énergie (PNCE) à l’horizon 2030.
La déclaration politique devrait également se concentrer sur la réduction des coûts – déjà réalisée à l’avance par le secteur – sous forme de plan d’actions à mettre en œuvre rapidement et dont les priorités sont les suivantes :
1. Accès aux sites et développement des sites :
. Zonage régional et planification de l’espace maritime à travers les frontières maritimes nationales, afin d’identifier des sites potentiels pour le développement de 450 GW d’éolien offshore;
. Evaluation des impacts environnementaux transfrontaliers et cumulés;
. Une approche commune en matière de planification et d’acceptabilité des risques potentiels ainsi que des bénéfices en faveur de la biodiversité,
. Des nouvelles solutions pour le développement de sites, y compris les utilisations multiples et la coexistence avec les intérêts des autres secteurs,
. Un rôle plus important en faveur développeurs de l’éolien en mer, dans le développement des sites, à l’intérieur des zones retenues par les États membres dans leurs plans spatiaux maritimes (cf. plans de façade en France).
2. Développement et optimisation des réseaux de transport électrique par :
. L’ouverture des actifs côtiers chargés de la conversion, de la connexion et de la transmission électrique, en faveur des développeurs éolien en mer (sous-stations électriques offshore, câbles export et d’atterrage, et relais électriques terrestres),
. Développement des plans stratégiques en faveur des projets hybrides se connectant à plus d’un marché,
. Définition des sites idéals facilitant l’importation d’énergie et réduisant le nombre de points d’atterrissage.
3. Développement des relais de connexion et du réseau de transmission électrique terrestre à partir de la côte jusqu’aux consommateurs :
. Coordination du développement de nouvelles lignes,
. Communiquer sur la valeur sociétale de l’extension du réseau de transmission électrique : combattre le réchauffement climatique, rapport coût-efficacité et sécurité énergétique,
. Promouvoir la production électrique multi-sources notamment sous forme d’incitations à destination des industries consommatrices en électricité à s’installer en proximité des «points d’atterrage et des relais électriques », ou d’autres grands centres de consommation électrique, et à utiliser pleinement les mécanismes de financement disponibles. (cf. « les PCIs : Projects of Common Interest » ou Projets d’intérêt commun à la fois nationaux et transfrontaliers européens).
4. Normes techniques :
. Harmoniser les normes techniques pour réduire les coûts, augmenter la sécurité et maximiser le transfert des compétences. Cela devrait inclure les exigences relatives aux navires et aux équipages, l’éclairage et le marquage aéronautiques et navals, la santé et la sécurité ainsi que la certification qualité des projets,
- Coordination pour le développement national de ces normes,
- Harmonisation, Alignement sur d’autres initiatives et projets internationaux, là où il est possible de les développer.
Appel de Miguel Arias Cañete, Commissaire européen au Climat et à l’énergie pour un investissement massif dans l’éolien en mer
“Wind energy got 60% of all the new investments in power generation capacity in Europe last year,” WindEurope CEO Giles Dickson said. “And it was a record year for the amount of new wind energy capacity financed. Cost reduction means investors now get more MW per euro they invest. And lenders are more comfortable with the risks so the costs of finance are falling too,” Dickson said, adding that Europe needs, however, to keep investing significant amounts in wind if it’s going to meet its 32% renewables target for 2030.
A noter : le 26 juin, WindEurope tient sa journée « portes ouvertes ». Des séances en petits groupes donneront des mises à jour sur les plans nationaux en matière d’énergie et de climat, un aperçu des outils d’information sur les marchés disponibles pour les membres, des possibilités de financement de l’UE et des options de visibilité lors de nos événements.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=fV_Fe13U-d0
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