France – Paris, le 7 juin 2019 – energiesdelamer.eu – Une décision finale d’investissement devient possible grâce à l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat qui va permettre à EDF Renouvelables et à Enbridge de poursuivre le développement du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire.

 

C’est donc l’Haliade 6MW de General Electric qui sera éolienne du parc éolien en mer de Saint-Nazaire. La validation du Conseil d’Etat pour l’autorisation d’exploiter, donne à EDF Renouvelables et Enbridge la voie en vue d’une décision finale d’investissement, au grand soulagement du Conseil régionale des Pays de la Loire et à l’usine de Montoir de General Electric.

Le communiqué d’EDF Renouvelables, filiale du Groupe EDF, et Enbridge, se félicite de la décision rendue ce jour par le Conseil d’Etat, qui rejette le recours portant sur l’autorisation d’exploiter du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire.

« Cette décision relative au projet développé par la société Eolien Maritime France (EMF), co-contrôlée par EDF Renouvelables et par Enbridge signifie également que toutes les autorisations administratives nécessaires à la construction et à l’exploitation du projet sont désormais sécurisées.

EMF a été désignée lauréate des trois projets éoliens en mer de Courseulles-sur-Mer, de Fécamp et de Saint-Nazaire en 2012, lors du premier appel d’offres organisé par l’Etat français. D’une capacité installée de 480 MW, le futur parc éolien en mer de Saint-Nazaire four- nira l’équivalent de 20% des besoins électriques de la Loire-Atlantique. Il contribuera significativement à l’objectif de l’Etat français visant à atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité du pays d’ici 2030.

Ce projet a été accompagné d’études environnementales approfondies et d’une large concertation menée depuis plus de 10 ans par EDF Renouvelables et ses partenaires sur le territoire : les collectivités, les habitants, les usagers de la mer – en particulier les professionnels de la pêche – les associations environnementales, ainsi que les acteurs locaux du développement économique et social.

L’arrêt rendu par le Conseil d’Etat va permettre à EDF Renouvelables et à Enbridge de poursuivre le développement du projet, en vue d’une décision finale d’investissement.

Bruno Bensasson, Directeur Exécutif Groupe d’EDF en charge du Pôle énergies renouve- lables et Président-Directeur Général d’EDF Renouvelables a déclaré : « Cette décision du Conseil d’Etat confirme la robustesse du projet développé par les équipes d’EDF Renouve- lables et d’Enbridge. Avec professionnalisme, ouverture et persévérance, elles œuvrent à concrétiser ce projet éolien en mer français, à Saint-Nazaire, depuis 10 ans. Je tiens à saluer la forte mobilisation des acteurs locaux, grâce à laquelle nous sommes prêts à ouvrir la voie des énergies marines en France, créatrice de valeur pour les territoires. Ce projet d’envergure s’inscrit pleinement dans la stratégie Cap 2030 d’EDF, dont l’objectif est de doubler les capa- cités installées en énergies renouvelables du Groupe dans le monde d’ici 2030. Nous espérons qu’il sera la première base d’une trajectoire de croissance accélérée de l’éolien maritime en France dans le cadre de la PPE [programmation pluriannuelle de l’énergie].»

 

 

Pour David Samzun, le maire de Saint-Nazaire « Face au constat d’alarme sur le climat, l’éolien maritime est une solution technique et économique fiable. L’avis (du Conseil d’Etat) était la dernière épée de Damoclès qui menaçait le projet, suite à la contestation de deux associations. Je me réjouis que cette menace soit levée. J’avais déjà souligné que cette décision du Conseil d’Etat méritait d’être prise dans les meilleurs délais, pour donner de l’air à une filière industrielle émergente.

 

Le consortium piloté par EDF Renouvelables menait ce projet depuis 2012. Ce qui laisse songeur sur la durée et la complexité des procédures dans notre pays.

 

Je suis très heureux que cette décision de bon sens permette enfin au projet de voir le jour. Grâce à lui, Saint-Nazaire pourra prouver une nouvelle fois son savoir-faire industriel et contribuer fortement aux enjeux de la Transition écologique.

 

Depuis le début, nous sommes au rendez-vous, avec le Grand Port Maritime et les autres collectivités locales, de cette transition écologique : accueil d’entreprises dédiées à l’éolien, dévoiement du Boulevard des Apprentis pour favoriser le transport de colis lourds, création d’un véritable hub éolien, ouverture du Centre d’interprétation EOL, etc.

 

Nous y voyons une chance de faire des défis de la transition écologique, une opportunité pour réconcilier économie et environnement, autour d’un modèle plus sobre en énergie et favorisant des productions énergétiques renouvelables.

 

Demain, il faudra que d’autres fermes éoliennes voient le jour pour créer une véritable filière d’excellence sur nos territoires. Il en va de la responsabilité du gouvernement, dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie ».

 

Quant à Christelle Morançais dont les emplois sur le territoire avait été frappé de plein fouet par le retard suite au recours, « C’est une excellente nouvelle pour notre région qui porte une ambition affirmée en matière d’énergies marines renouvelables (EMR) et qui se place au 1er rang des régions en termes d’emploi dans la filière.

C’est également un signal déterminant pour toute la filière industrielle des EMR et pour les centaines de PME qui en dépendent. Alors que les premiers projets offshore ont été lancés il y a plus de 10 ans, il y avait urgence pour ces entreprises qui ont fait le choix ambitieux de s’orienter vers cette filière d’avenir.

 

Cette validation est une première étape essentielle. Il faut désormais passer rapidement à la phase opérationnelle de réalisation et d’industrialisation de ce projet éolien.

Enfin, cette décision doit permettre de donner une nouvelle impulsion à la transition énergétique, particulièrement sur le volet énergies marines. Aux côtés des autres régions du littoral français et des industriels de toute la filière, la Région des Pays de la Loire va saisir l’opportunité de cette décision positive pour réaffirmer au Gouvernement la nécessité de mettre en œuvre une PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie) plus ambitieuse pour répondre aux attentes des territoires ».

 

Maître François-Henri Briard, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, représentant le consortium piloté par EDF Renouvelables, a réagi à cette décision : « qui autorise l’exploitation du premier parc éolien en mer de France, le Conseil d’État a accepté de régler l’affaire au fond après une cassation attendue.

Cette démarche rare lui a permis de préciser sa jurisprudence sur ce contentieux presque neuf, notamment sur la nature du cahier des charges établi dans le cadre de l’appel d’offres prévu par l’article L. 311-10 du code de l’énergie.

Je salue cette analyse concrète, rigoureuse, qui reconnaît que ce projet exemplaire conduit par EDF, essentiel au développement des énergies renouvelables en France et au respect des engagements internationaux de notre pays, est parfaitement respectueux de l’environnement et contribuera à sa préservation. »


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