France – 02/07/2021 – energiesdelamer.eu. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait publié sur son site internet un appel aux candidatures d’entreprises ouvert jusqu’au 1er juillet.
Le gouvernement a donné son feu vert au projet d’implantation d’un parc éolien flottant au sud de la Bretagne, à l’ouest de Belle-Île-en-Mer, selon une décision parue au Journal officiel.
« La procédure de mise en concurrence lancée en 2021 pour l’attribution d’un projet éolien en mer flottant d’une puissance d’environ 250 mégawatts, au large du sud de la Bretagne est poursuivie », peut-on lire dans cette décision signée par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. « Une seconde procédure de mise en concurrence a vocation à être lancée ultérieurement pour un second projet éolien en mer flottant d’une puissance maximum d’environ 500 MW (…) ».
Un débat public sur le sujet a permis la distribution du dossier d’information à 110.000 foyers et l’organisation de vingt rencontres, avec près de 1 800 participants, selon la décision signée de la ministre qui estime que le débat public présidé par Laurent Pavard « a atteint son objectif d’information et de mobilisation de la parole citoyenne ». D’après le document, la zone retenue est située au sud de l’île de Groix et à l’ouest de Belle-Île-en-Mer.
« La superficie de cette zone de 130 km2 sera progressivement réduite au cours de la procédure de mise en concurrence en tenant compte des résultats des études techniques et environnementales qui vont y être menées par l’État et RTE (Réseau de transport d’électricité) et de la poursuite de la concertation avec les usagers de la mer, en particulier les professionnels de la pêche (…) », selon le même document.
Ce projet répond « au double objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de diversification du bouquet électrique français pour le rendre plus résilient, participant ainsi à la transition énergétique française et à l’atteinte des objectifs de neutralité carbone », peut-on lire dans la décision.
POINTS DE REPÈRE
07/06/2021 – L’effacement de la frontière fiscale entre la mer territoriale et la ZEE, et le coût du câble dans une zone plus éloignée de la côte ont certainement été des facteurs de choix pour la ministre de la transition écologique. ITW exclusive de Laurent Pavard, ancien président de la CPDP
Bretagne Sud – Retour de Laurent Pavard, ancien président de la CPDP ITW exclusive
Publicités Google :