Blyth – UK – Mercredi 21/11/2018 – energiesdelamer.eu. Un programme de R & D de 9 £ (11 millions de dollars) sera mis en oeuvre au cours des quatre prochaines années pour améliorer la fiabilité, réduire les coûts d’exploitation et améliorer la sécurité des opérations éoliennes en mer ont annoncé hier les deux partenaires sous la haute bienveillance de la ministre de l’énergie du Royaume-Uni.

 

 

L’accord GE Renewable Energy et Catapult Offshore Renewable Energy (ORE) permettra de fournir de nouvelles solutions numériques et de service pour l’exploitation et la maintenance à distance des éoliennes. L’objectif de la collaboration est d’augmenter les possibilités d’innovation et de croissance pour la chaîne d’approvisionnement britannique.

 

Les recherches doivent permettre d’atteindre une opérabilité totale à distance et le dépannage des turbines grâce à une fonctionnalité numérique avancée. L’ojectif est de réduire les déplacements en mer pour des événements imprévus. L’utilisation de la robotique pour les événements de maintenance planifiés, en particulier les tâches répétitives, les activités d’inspection ainsi que les activités dans des zones difficiles d’accès seront traités.

Ce partenariat vise à accélérer et réduire davantage les coûts d’exploitation de l’éolien offshore, ce qui profitera aux consommateurs d’électricité.

Il fait partie de la stratégie plus globale de GE en matière d’énergie éolienne en mer pour le Royaume-Uni – collaborer avec des partenaires locaux pour réduire le coût de l’électricité et améliorer la fiabilité des projets éoliens en mer.

Claire Perry, ministre de l’Energie , a déclaré : «Nous sommes une nation d’innovateurs et ce dernier partenariat de recherche entre GE Renewable Energy et le gouvernement, ORE Catapult, représente un bel exemple de la manière dont nous travaillons avec l’industrie pour technologie de pointe pour que le secteur offshore britannique reste en tête du peloton.

Dans le cadre de notre stratégie industrielle, cet accord sur le secteur éolien offshore doit créer les conditions du marché pour exporter ce type de savoir-faire à travers le monde et assurer la pérennité de ce secteur. « 

John Lavelle, président et chef de la direction de la division éolienne offshore de GE, a ajouté : «En éliminant les interventions humaines non planifiées grâce à une productivité accrue avec des outils numériques et robotiques, en plus des performances et des caractéristiques de conception de notre Haliade-X 12 MW, nous contribuerons de manière significative à la réduction des coûts de l’énergie éolienne en mer. « 

Andrew Jamieson, directeur général de ORE Catapult, a montré sa profonde satisfaction à ce partenariat renforcé entre ORE Catapult et GE Renewable Energy qui va permettre « d’importants investissements dans la recherche et développement d’importance nationale, en renforçant non seulement notre expertise, mais en offrant également à la chaîne d’approvisionnement britannique des opportunités de conquérir des parts de marché aux niveaux national et international ». Il a rappelé que le marché éolien offshore est estimé à 30 milliards de$ par an d’ici 2030. « 

La collaboration en cours entre GE Renewable Energy et ORE Catapult lancera des défis d’innovation technologiques ciblés aux petites et moyennes entreprises britanniques et à la communauté universitaire, notamment la robotique, les inspections de pales et de tours et les processus de réparation.

C’est exactement ce que souhaite faire Yann Hervé de Roeck qui dirige France Energies marines et qui avait lancé un appel par l’intermédiaire du Cluster maritime français à le soutenir dans sa démarche pour l’ITE France Energies Marines.

« Comparé aux ORE Catapult dédiés respectivement à l’éolien et aux énergies marines, l’ITE France Energies Marines dispose d’ambitions similaires. Il propose un financement public-privé qui permet à 1 € d’argent privé dédié à la R&D du secteur de bénéficier d’1€ d’apport public par les Investissements d’Avenir. France Energies Marines doit prouver dans les tous prochains jours à l’Etat que le secteur est prêt à mobiliser un financement conséquent, de manière à réserver le montant correspondant des Investissements d’Avenir. Un dossier a été remis au Premier ministre le 16 novembre dernier » avait mentionné Marie-Noëlle Tiné directrice adjointe du Cluster maritime français.


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