France – 18/02/2022 – energiesdelamer.eu. En juillet 2021, la Commission européenne a proposé la toute première initiative législative obligeant les navires à passer progressivement aux carburants marins alternatifs. Sur les quatre propositions traitant du transport maritime dans le soi-disant paquet Fit-for-55 de l’UE, le FuelEU Maritime, s’il est correctement mis en œuvre, a le plus grand potentiel pour mettre le secteur sur la voie de la décarbonisation d’ici 2050.
Le règlement proposé a une conception unique : une cible d’intensité de GES basée sur des objectifs qui augmente en rigueur avec le temps, obligeant les exploitants de navires à réduire l’empreinte carbone de l’énergie utilisée à bord des navires. Elle est exprimée en émissions d’équivalent CO 2 Well-to-Wake (WTW) pour tenir compte de l’ensemble des émissions de GES du cycle de vie (CO 2 , CH 4 et N 2 O) des différents carburants et des technologies de moteur concernées.
Cependant, T&E avait averti que l’objectif simple basé sur un objectif (c’est-à-dire neutre sur le plan technologique) envisagé dans le projet de proposition entraînerait probablement l’accélération de l’adoption du gaz naturel fossile en tant que carburant alternatif le moins cher éligible jusqu’en 2040, ainsi que des biocarburants d’origine douteuse. Le rapport de T&E fournit une mise à jour de l’analyse de T&E suite à la publication de la proposition finale de la Commission.
POINTS DE REPÈRE
Le GNL, fausse bonne idée pour décarboner le transport maritime ?
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