Belgique – Mardi 07/01/2020 – energiesdelamer.eu. Les chiffres placent la Belgique dans le peloton de tête des pays les plus actifs au monde dans l’éolien offshore. Selon la presse belge, De Standaard, l’Echo … le record pour la production d’électricité en Belgique par les parcs éoliens a été une année record. La production est passée de 3.408 à 4.700 GWh;
Ces chiffres placent la Belgique dans le peloton de tête des pays les plus actifs au monde dans l’éolien offshore et ce record pourrait être battu en 2020, de quoi permettre la fourniture en énergie à 1,34 million de familles (contre 974.000 familles en 2018).
Pour Annemie Vermeylen, porte-parole de la plateforme Belgian Offshore, la production aurait pu être supérieure si, 2019 n’avait pas été une année moindre en termes de vent.
Cela démontre toutefois, souligne-t-elle, l’efficacité de nos parcs éoliens en mer. En décembre, les parcs ont fonctionné la moitié du temps à capacité totale. Cela devrait encore être le cas en janvier et en février.
Six parcs éoliens belges (Belwind, Nobelwind, Northwind, Rentel, C-Power et Norther) sont désormais opérationnels. Ils fournissent 5 à 6% de la production énergétique totale belge, et 31% de la production d’énergie verte (contre 25% en 2018).
Les six parcs éoliens belges offshore participent à hauteur de 5 à 6% de la production énergétique totale belge.
En 2020, la mise en service de deux nouveaux parcs offshore est prévue: Northwester 2 et Seamade. Né de la fusion des concessions Seastar et Mermaid, ce dernier parc sera le plus grand des parcs belges, avec une capacité de production de 487 MW.
Les éoliennes de Seamade, fournies par Siemens-Gamesa, sont pour le moment les plus grandes au monde, avec une capacité de 8,4 MW, tandis que celles de Northwester 2, fournies par Vestas, seront les plus puissantes, à 9,25 MW. Ces deux parcs devraient permettre d’augmenter de 10% supplémentaires la production d’énergie éolienne offshore en Belgique.
Un pari tenu
Les six premières éoliennes installées dans le parc C-Power ont commencé à tourner en 2009. Il n’empêche qu’il y a cinq ans, la question de savoir si l’objectif que la Belgique s’était fixé en matière de parcs éoliens offshore était tenable. Cette année, le pari devrait être tenu, avec notamment l’amélioration des délais de construction et la diminution des coûts. La Belgique possédera alors 2,26 GW de capacités en mer.
Les parcs qui entreront en activité cette année, devraient permettre d’augmenter de 10% la production d’énergie éolienne offshore.
Et les regards se tournent déjà vers la seconde zone réservée plus à l’ouest en mer du Nord. Cette zone, qui ne serait pas visible de la côte, devrait permettre de quasiment doubler la production d’énergie éolienne en mer. L’objectif est en effet d’y construire quelque 2 GW supplémentaires d’ici 2030.
Contrairement au système de concessions utilisé dans la première zone, les autorités belges vont ici avoir recours à un système d’appel d’offres pour éviter (ou réduire au maximum) les subsides. Et il pourrait s’agir d’un appel d’offres très conséquent, puisque l’on parle de diviser la zone en un ou deux blocs seulement, pour profiter des économies d’échelle en matière de coûts, et épargner les consommateurs.
Car avec le développement des parcs éoliens en mer, les subsides augmentent, eux aussi, et donc l’impact sur la facture du consommateur.
Une facture augmentée de 6,05 euros
En 2020, les consommateurs belges paieront 9,0141 euros par MWh consommé de surcharge fédérale, cette partie de la facture destinée à soutenir l’éolien en mer.
Pour un ménage moyen, cela représente un total de 31,55 euros par an. En 2019, c’était 25,5 euros par an seulement.
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