WASHINGTON – (Etats-Unis) – 13/08/2009 – energiesdelamer.eu – Le Programme des Technologies Eoliennes et Hydromotrices (Wind and Hydropower Technologies Program) du Département américain de l’Énergie (DOE) vient de dévoiler sa nouvelle base de données (communiqué ICI). Il se confirme que les informations qu’elle contient concernent principalement les installations hydrodynamiques (marines et fluviales) et éoliennes offshore aux Etats-Unis, l’administration Obama ayant décidé voici quelques mois (cf. notre archive de janvier 2009 ICI) de classer dans la même catégorie les énergies marines, hydrauliques et éoliennes en mer. Cette base de données, la première du genre, comptabilise désormais 81 sites d’exploitation offshore dans 18 Etats des Etats-Unis, qu’il s’agisse de sites de recherches (universitaires ou autres) ou de sites en phase d’exploitation commerciale.
D’après le communiqué du DOE, cette extension de la base de données est mise en place principalement en direction des professionnels et » pour faciliter les essais menés sur les technologies visant à extraire l’énergie des océans (vagues, courants, marées, éolien offshore) et l’énergie des fleuves et rivières « . Le gouvernement américain attend de cette base de données qu’elle facilite la communication transversale entre les diverses disciplines de la recherche hydrodynamique et hydrocinétique qu’elle soit marine, fluviale, lacustre ou éolienne en mer.
Ce classement n’a rien d’anecdotique et représente une évolution fondamentale quant à la conception globale de ces technologies et de leur complémentarité. Une évolution vers laquelle se dirigent à grands pas d’autres pays comme la Chine par exemple. D’un point de vue professionnel, cette nouvelle base de données hydrodynamique peut aussi être utilisée comme plate-forme d’identification et de validation pour tous les développeurs de prototypes de technologies hydrocinétiques aux États-Unis. Les utilisateurs référencés peuvent obtenir divers renseignements sur les récupérateurs actuellement en test, sur leurs dimensions, les coûts et les personnels, ainsi que sur les logiciels utilisés pour rassembler et présenter les données de tests recueillies. Les chercheurs, quant à eux, ont la possibilité, par accès codé, de consulter, d’étudier et d’échanger des données sur les caractéristiques hydrodynamiques de l’eau (de mer ou douce) et sur la façon dont elles interagissent avec leur technologie (cqfd!). Concernant les énergies marines en particulier, la base de données répertorie (options de recherche sur la gauche) des informations régulièrement mises à jour sur les énergies des vagues, des courants, des marées, de l’Energie Thermique des Mers (actuellement en cours de mise à jour), de l’éolien offshore mais contient aussi des informations sur d’autres technologies de conversion de l’énergie en cours d’essais, de même que des informations sur les entreprises actives dans chacun de ces domaines et l’état de développement des projets. En sélectionnant l’onglet “Technology Glossary”, l’utilisateur référencé a la possibilité d’en apprendre encore plus sur le milieu marin et les différents types de technologies hydrocinétiques. Enfin, et ce n’est pas le moindre des avantages de cette base, n’importe quel ingénieur ou entreprise ou université peut présenter et faire enregistrer son projet ou sa technologie pour examen.
On peut consulter cette précieuse base de données ICI
Article : Francis ROUSSEAU
Docs : Sites liés/ Photo © U.S. Department of Energy’s Marine and Hydrokinetic Technology Database
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