LONDRES – (Royaume-Uni – U.E.) – 31/05/2011 – 3B Conseils – Par Francis Rousseau – Le gouvernement britannique par le biais du BIS (Department for Business, Innovation and Skills) a annoncé officiellement ICI le lancement d’un concours en vue de mettre en place un super centre de R&D en réseau concernant l’ensemble des énergies renouvelables offshore. D’après le communiqué du BIS, cette structure dont l’anagramme pourrait être ORETIC (Offshore Renewable Energy Technology and Innovation Centre) sera dédiée en particulier aux technologies offshore éolienne, houlomotrice et hydrolienne.

Le gouvernement britannique a rappelé qu’il avait investi quelque 200 millions de livres (230 millions d’euros) au cours des 4 dernières années pour mettre en place un réseau d’excellence d’au moins 6 centres de Recherche et Développement. Ces centres offrent d’ores et déjà aux entreprises agissant dans le domaine des énergies renouvelables offshore un accès privilégié à des équipements et à des expertises, censés les aider grandement dans la voie de la commercialisation de ces nouvelles technologies aussi bien sur le marché national britannique que sur les marchés internationaux.
En préambule au lancement du concours le ministre Vince Cable a rappelé : « Le Royaume-Uni est un leader mondial de l’ingénierie offshore et nous avons déjà la réputation de posséder quelques-unes des meilleures structures mondiales de R&D dans ce domaine. La création de ce nouveau centre fournit au gouvernement une nouvelle opportunité de soutenir l’industrie offshore du Royaume-Uni et tout ce secteur de l’économie. En créant l’ORETIC nous franchissons un pas de plus pour conduire le Royaume-Uni vers une économie décarbonnée. Le gouvernement s’est engagé à rendre son économie plus verte et ce malgré les défis financiers importants auxquels nous sommes confrontés ; nous avons déjà proposé beaucoup de choses dans ce domaine comme la création d’une Banque d’Investissement Vert (Green Investment Bank) et l’engagement de prendre la tête de la réduction du C2 dans le monde ».

C’est un organisme gouvernemental, dirigé par l’entreprise le Technology Strategy Board, qui supervisera la mise en place et le bon fonctionnement de ce centre de R&D en réseau. Les industriels du secteur de l’énergie éolienne offshore et des énergies marines agissant au Royaume-Uni ont plutôt bien accueilli cette annonce, tout en rappelant cependant au gouvernement que cette mise en place ne pourrait se faire en dehors du législatif et du réglementaire déjà élaborés pour ces secteurs. Si cette surprenante réflexion est faite, c’est que le gouvernement britannique aurait également envisagé d’investir, par le biais du UK Innovation Investment Fund qui dispose de 323 millions de livres, 20 millions de livres dans deux fonds de technologies vertes – Zouk Cleantech 2 et HG Capital Partners Renewables Power 2 – qui agissent déjà dans de nombreux domaines des énergies renouvelables en Europe. Le UK Innovation Investment Fund doit servir à soutenir les entreprises à « fort potentiel de croissance » en mobilisant des fonds propres vers les projets d’énergies alternatives, les infrastructures d’énergies renouvelables (y compris les parcs éoliens), l’efficacité énergétique, le traitement des eaux et la conservation.

Vince Cable a conclu en disant : « Ce financement fournit un support pour permettre aux industries du secteur privé de se développer et devenir plus éco-énergétiques. Transformer l’économie du Royaume-Uni en une économie sobre en carbone est un grand défi, dont nous prenons toute la mesure avec des investissements volontaires comme celui-ci. »

Sources : sites liés.

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