France – Mercredi 24/03/2021 – energiesdelamer.eu. Présenté ce matin par Xavier Piechaczyk, président de RTE, le Rapport mentionne parmi les nombreuses observations et analyse du bilan 2021, que le développement des énergies renouvelables est en-deçà des rythmes nécessaires pour l’atteinte des objectifs 2023 de la PPE.
Pour le parc nucléaire français
La disponibilité du parc nucléaire demeure un sujet majeur pour la sécurité d’approvisionnement. Cette disponibilité s’est dégradée ces dernières années, notamment du fait du rallongement de durées d’opérations de maintenance, et les perspectives de disponibilité du parc sur les prochains hivers restent sous surveillance :
L’hypothèse retenue pour le Bilan prévisionnel est une date de mise en service cohérente avec les annonces d’EDF. Les conséquences d’une mise en service fortement retardée (après 2025) sont également étudiées et prises en compte dans le scénario «dégradé». Les hypothèses de disponibilité retenues pour l’EPR sont prudentes (indisponibilité sur l’hiver 2022- 2023, disponibilité partielle durant l’hiver 2023- 2024 et prise en compte d’un arrêt long (première visite complète et changement du couvercle de la cuve) durant la période suivante).
Les énergies renouvelables
Les objectifs de développement des énergies renouvelables ont été réaffirmés dans la PPE pour les horizons 2023 et 2028. Même sans tenir compte de l’année 2020 du fait de son caractère atypique, les rythmes de développement actuels apparaissent insuffisants pour atteindre les objectifs intermédiaires fixés par la PPE pour 2023 – surtout en ce qui concerne l’énergie solaire, dont le rythme ne s’est jamais réellement infléchi à la hausse depuis plusieurs années. Les trajectoires retenues tablent sur un rythme de développement sur les prochaines années proche de celui prévu par la PPE pour l’éolien, mais demeurent en-deçà pour le photovoltaïque. Elles conduisent respectivement à une puissance installée de près de 24 GW et 15 GW en 2023 (contre près de 25 GW et 20 GW dans la PPE).
Les parcs éoliens en mer
S’agissant de l’éolien en mer, des évolutions significatives sont intervenues ces derniers mois et conduisent à crédibiliser le planning annoncé au moins pour les quatre parcs de l’AO1, dont les lauréats ont été désignés en 2012. Après plusieurs reports de calendrier dus à de nombreux recours, les travaux pour le raccordement des premiers parcs en mer ont désormais débuté (projets de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc, Fécamp et Courseulles-sur-Mer). L’hypothèse retenue dans le scénario de référence consiste en la mise en service des trois premiers parcs d’ici 2023, même si des oppositions locales demeurent pour le projet de Saint-Brieuc.
A télécharger ci-après ou sur le site de RTE ICI
POINTS DE REPÈRE
24/03/2021 – Pour la première fois RTE intègre dans ses prévisions les parcs éoliens en mer
RTE : Les projets des 1ers AO pour l’éolien en mer offshore doivent dorénavant être à l’heure
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